Dans un dossier "spécial Algérie" de 36 pages, émaillé de reportages et de commentaires, l'hebdomadaire Jeune Afrique a, dans son édition de cette semaine, retracé les avancées socio-économiques réalisées dans notre pays ces dernières années et les réformes qui ont touché les différents secteurs. Ce spécial Algérie souligne les défis que l'Algérie veut relever pour donner toute la mesure d'un potentiel que tous les observateurs, nationaux ou extérieurs, estiment considérable. "Après un premier mandat (du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika) consacré essentiellement à la paix, le second a été placé sous le signe des réformes économiques et sociales", écrit l'hebdomadaire. Donnant un aperçu sur les réformes entreprises dans différents secteurs, l'hebdomadaire s'étale en particulier sur le secteur de la justice. Le journal rappelle, à ce titre, que "la justice a été érigée au rang de priorité nationale par le président Abdelaziz Bouteflika", citant les différents volets de cette réforme. Il relève également que "le processus de réformes en cour a tiré profit de la nouvelle dynamique de la diplomatie algérienne. Le partenariat a permis une diversité des échanges en matière d'expérience et d'expertise. La Coopération au plan bilatéral a enregistré la signature de 43 conventions d'entraide judiciaire, 58 autres sont en attente de ratifications". "En termes d'infrastructures, la justice a bénéficié de la réalisation de 43 nouveaux sièges, de la construction de cinq tribunaux, de l'extension de deux cours de justice ainsi que de la nouvelle Ecole nationale de la magistrature", conclut l'hebdomadaire. Sur le plan économique, Jeune Afrique souligne que "les performances macroéconomiques recueillent l'approbation des institutions financières internationales". "Le Fonds monétaire internationale a délivré un satisfecit à l'économie algérienne pour ses performances. L'institution financière reconnaît que la mise en œuvre de certaines réformes structurelles en 2006, dont le processus de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA), la modernisation du système de paiement et le renforcement des mesures de surveillance du secteur financier public, consolide la position externe de l'Algérie". Jeune Afrique met en exergue l'amélioration de différents indicateurs macroéconomiques, dont le ratio de la dette "ramené en trois ans, de 34% à 4% du PIB", ainsi que le taux de chômage. Il écrit, à ce titre, qu'au 31 décembre 2006, "le taux de chômage était estimé à 12,6% de la population active. L'objectif annoncé par le président Abdelaziz Bouteflika de le ramener à 10% en 2009 est donc à portée de main". "La mobilisation sans précédent des ressources du Trésor public pour financer le développement, le lancement de chantiers pharaoniques dans toutes les régions du pays et les efforts consentis pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens ne sont pas restés longtemps sans résultats", écrit Jeune Afrique qui souligne que "les succès ne tiennent pas uniquement à la disponibilité des fonds", mais aussi d' "une démarche intégrée". La relance de l'agriculture, la place de l'Investissement direct étranger (IDE) dans l'économie nationale et les différents salons internationaux organisés en Algérie révélant, ainsi, "l'engouement des entreprises étrangères pour le marché intérieur", autant de volets qui sont intégrés dans ce dossier "spécial Algérie".