Quelles leçons seront-elles tirées des implications de la recherche du " tout profit " autour de laquelle s'articulent les politiques d'action inspirées par le " tout libéral " ou le néolibéralisme ? Quelles leçons à tirer de toutes ces destructions à la fois du moral et des emplois d'une politique qui ignore l'humanitaire, qui ignore le " social ", la précarité, et qui " divinise " le profit ? Ce sont les riches qui ont provoqué la crise et c'est tout le monde qui va mettre la main à la poche, les contribuables y compris, et tous les contribuables du Monde, dans la mesure où pour des pays tels que le nôtre, d'abord nous ne participons pas à la définition d'une solution, ensuite nous en subissons les implications du fait de la récession économique dans les pays industrialisés. Ainsi, il y aura une baisse de la demande en pétrole, une diminution peut être drastique des cours du baril de pétrole, une diminution donc de nos ressources en devises, une révision à la baisse de nos ambitions en terme de développement, et également une baisse de nos importations d'autant que notre économie dépend du financement par nos recettes qui proviennent de la vente des hydrocarbures. Une crise qui comporte un coup astronomique, des chiffres qui donnent le vertige et qui nécessitent quand même qu'en soient identifiés les responsables, et pose la question du défaut de surveillance par les gouvernements, surveillance qui ne se fait pas sur les banques dans les économies ultra libérales. Pourquoi les banques centrales n'ont pas pu à temps prévenir ou du moins contenir la crise ? La crise de 1929 a été oubliée, et car elle l'a été, nul ne pense qu'elle puisse revenir à une ampleur plus grande, ou du moins aussi grande. Irons-nous vers une nationalisation des banques ? Certainement pas car les Etats-Unis tiennent au néolibéralisme comme matrice du système économique et financier mondial. Ces derniers " nationalisent des pans entiers de la finance pour les sauver de la débâcle " quitte à les re privatiser, mais tout en gardant désormais le regard sur leur gestion, y compris au moyen d'une prise de participation dans leur capital.