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L'OBG publie un rapport sur la dernière conférence "Algérie : Commerce et investissement à Londres" Les dernières conclusions seront prochainement présentéeslors d'une conférence à Alger
L'Algérie possède les plus grandes réserves de gaz d'Afrique et devrait fournir près de 10% des besoins de la Grande-Bretagne d'ici à 2010. Ses exportations vers ce pays atteignent 169 millions de livres sterling en 2007, et les exportations de l'Algérie vers la Grande Bretagne totalisent 910 millions de livres sterling sur la même période. C'est ce qui ressort du rapport Oxford Business Group (OBG), sur la dernière conférence "Algérie : Commerce et Investissement" à Londres, qui a vu la participation d'au moins 130 hommes d'affaires algériens et étrangers. Le message porté par la conférence était principalement la sous-exploitation du potentiel algérien et ce hormis le marché de l'énergie, traditionnel intérêt premier des entrepreneurs, plus particulièrement pour la construction, le tourisme, et le secteur bancaire. Le rapport et ses principales conclusions seront prochainement présentés lors d'une conférence à Alger. La conférence, initiative commune de la Middle East Association (MEA) et UK Trade and Investment (UKTI), avait pour objectif de valoriser l'Algérie comme partenaire commercial clé pour la Grande-Bretagne. Les participants ont exploré les relations bilatérales, le climat d'investissement en Algérie et les aspects pratiques du monde des affaires locales, et ce avec un focus particulier sur le secteur de l'énergie.Mme Olga Maitland, présidente de l'Algerian Business Association, a ouvert la rencontre en présentant les opportunités disponibles au sein d'un des plus grands marchés du pourtour méditerranéen, dont la taille ne cesse de croître. Elle a aussi souligné les avancées réalisées pour faciliter l'investissement étranger en Algérie, notamment dans le cadre de la libéralisation du code de l'investissement mais aussi celui des privatisations.Les deux interlocuteurs principaux, du côté britannique, Gareth Thomas, Ministre d'Etat pour le Commerce et l'Investissement, et du côté algérien, Abdelhamid Temmar, Ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements ont fait écho à Mme Maitland en appelant l'assemblée à développer les liens économiques qui unissent les deux pays. Temmar a insisté sur l'ouverture du marché algérien ainsi que son climat d'investissement favorable tandis que Thomas a souligné la préparation de plusieurs missions commerciales en 2009, afin de présenter le potentiel algérien aux investisseurs britanniques. De son côté, Andrew Henderson, ambassadeur de Grande- Bretagne en Algérie, a plus ouvertement parlé des défis à relever pour développer l'investissement. Plusieurs intervenants, Tim Willis de Control Risks Group et John Marks de Cross-Border Information, ont, par ailleurs, évalué la situation politique et sécuritaire. Les représentants de BP Afrique du Nord, Shaw Energy and Chemicals, ainsi que Copresud, entreprise de services aux compagnies pétrolières, ont parlé de la coopération énergétique entre les deux pays ainsi que du potentiel des énergies renouvelables parmi tant d'autres sujets.