Par Lyès Bensid La crise tétanise. Elle est embusquée dans les moindres recoins de la vie économique. D'abord financière, la crise est aujourd'hui multidimensionnelle. Elle est économique. En France, c'est l'hôtellerie qui commence à pâtir des effets de la crise. Les ménages ont le moral au plus bas on consomme moins et forcément on pense rarement à prendre des vacances. Il en reste, néanmoins, que ce sont les secteurs clés qui restent les plus touchés. L'industrie automobile tourne au ralenti et les sidérurgistes commencent à licencier en masse. Tout cela n'augure rien de bon sur le front syndical et la crise économique risque fort de tourner à la crise sociale dans de nombreux pays d'Europe. Des voix s'élèvent déjà pour critiquer ardemment la gestion de la crise dans diverses chancelleries. Du social, parlons-en. La crise sociale étant dans un état quasi permanent, on redoute aujourd'hui la crise alimentaire. Le nombre d'américains ayant recours aux Food Stamps (tickets alimentaires) pourrait dépasser au mois de novembre les 30 millions.N'oublions pas, non plus, que près d'un milliard d'êtres humains qui souffrent de la faim. Au milieu de tout ce beau fatras, certains affichent ostentatoirement leur aisance. Comme quoi, Aston Martin, Ferrari ou encore Rolex font encore recette lorsque les ultra-riches font leurs emplettes. En somme, quelques "petites entreprises qui ne connaissent pas la crise".