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La réunion de l'Opep aura peu d'impact sur le prix du pétrole
Publié dans Le Maghreb le 02 - 12 - 2008


Abderrahmane Mebtoul
La réunion de l'OPEP qui se tiendra à Oran le 17 décembre 2008 aura vraisemblablement, au vu de la conjoncture mondiale, peu d'impact sur le prix du pétrole entre 2009/2010. Et ce pour trois raisons fondamen-tales :
1- La récession de l'économie mondiale, il y a unanimité cela durera deux années minium pour 2009/2010, entraînera inéluctablement une baisse de la demande mondiale des hydrocarbures et par là une chute du cours du brent, le prix de cession du gaz déjà sous évalué de 50% par rapport au cours du brent, et donc un manque à gagner pour l'Algérie de 600 dollars pour la baisse d'un dollar en moyenne annuelle (pétrole et gaz) sans compter la baisse des quotas décidés par l'OPEP concernant que le pétrole. Certains analystes prévoient une contraction de la demande mondiale de pétrole entre 30 et 50% selon l'ampleur de la crise mondiale. Rappelons que la décision prise par l'Opep, lors de l'avant dernière réunion tenue à Vienne, de baisser sa production de pétrole de 520 000 barils par jour ne semble pas avoir eu un grand impact sur les marchés pétroliers. La réduction récente de diminuer de 1,5 millions de barils jour n'a pas aussi réussi à freiner la baisse des cours qui ont atteint le pic de plus de 147 dollars le baril. Même si les membres de l'Opep tombent d'accord sur une baisse drastique des quotas de production lors de leur prochaine réunion à Oran le 17 décembre 2008 de entre 1,5 et 2 millions de barils jours, date où l'Algérie ne sera plus présidente de l'OPEP, il n'est pas certain que cela suffise à enrayer la chute des cours. Si en temps, normal les interventions de l'Opep pour maintenir les cours connaissent un certain succès, ce n'est pas le cas en temps de crise, comme en 1998 et en 2001, quand la croissance mondiale avait ralenti, passant sous les 2%. Or en 2009 USA/Europe la croissance est négative et ne devrait pas dépasser 1% en 2010. Les USA représentent le un quart de la consommation mondiale d'hydrocarbures et ajouté avec celle des pays développés,(produisant plus de 70% de la richesse mondiale) nous aurons plus de 60% de la demande mondiale, la Chine , le Japon , et l'Inde étant forment connectée à l'économie européenne et surtout américaine pour leurs exportations malgré un important marché intérieur mais dont la demande solvable est faible les couches moyennes étant en voie de formation. La forte consommation des pays du Moyen Orient pour des unités pétrochimiques ne doit pas faire illusion car la production, du fait de leurs faibles populations elle même étant destinée largement au marché mondial.
2. La deuxième raison est que les plus grands pays producteurs depuis 10 ans ne sont pas ceux de l'OPEP ne commercialisent sur le marché mondial en moyenne 2005/2008 que 40/45%, 60/55% se faisant hors OPEP. Et avec ces baisses successives, sous réserves du respect des quotas, ce qui n'est pas évident, il est à craindre des pertes de part de marché allant vers moins de 30/35% au profit notamment des pays hors OPEP qui combleront la différence dont notamment la Russie à travers la stratégie de Gazprom et surtout l'Irak, actuellement hors OPEP, deuxième exportateur mondial après l'Arabie Saoudite, les deux pays ayant besoin de financement.
3. La troisième raison souvent oubliée est que l'on assiste à un changement certes lent mais notable du nouveau modèle de consommation énergétique horizon 2015/2020, certains investisseurs anticipant ce changement inéluctable. Car faisons confiance au génie humain et non raisonner toujours selon le même modèle énergétique, la généralisation des nouvelles technologies comme le montre l'exigence des subventions actuelles pour l'automobile et la relance du bâtiment devrait les rendre rentables à moins de 70 dollars horizon 2015 et à moins de 50 dollars horizon 2020 et ce aux prix constants 2008 car un cours du baril à 40 dollars 2009 tenant compte du cours du dollar et de l'inflation mondiale équivaut à un cours de moins 22 dollars 1999. Et cela se généralisera également pour l'Asie sans préjuger du développement du charbon propre (recyclage du CO2) dont la durée de vie dépasse 200 ans (avec des réserves aux USA le double des hydrocarbures en Arabie Saoudite en termes d'efficacité énergétique) contre 40 ans pour les hydrocarbures. Car l'objectif stratégique selon le programme du nouveau président US est de mettre fin à la dépendance énergétique en pétrole des Etats-Unis vis à vis du Moyen Orient e donc de l'OPEP d'ici à 10 ans ,tout au plus d'ici 20 ans .
Cela rentre dans el cadre de l'application des accords de Kyoto où tant le nouveau président que l'Europe extrapolent sur une économie d'énergie d'environ 20% en misant sur l 'efficacité énergétique des bâtiments qui représentent une consommation de plus de 4O% pour le chauffage- l'eau chaude -le refroidissement et l'éclairage. Ainsi, si ces objectifs sont atteints horizon 2020, la consommation de pétrole USA plus Europe devrait diminuer de 40%. Reste donc de savoir si la reprise de la consommation se ferait par l'Asie et notamment de la Chine et de l'Inde notamment ce qui n'est pas évident s'il y a généralisation des nouvelles technologies et en étant réaliste le PIB chinois et indien étant en 2007/2008 inférieur à celui de l'Allemagne, les capacités d'absorption étant transitoirement limitées. En résumé, en Algérie, il n y a aucun génie à attendre un cours élevé du pétrole et du dollar, de rêver à un cours du baril au-delà de 100 dollars, (l'Arabie Saoudite venant de déclarer que le prix maximum souhaitable pour l'OPEP est de 75 dollars) ce qui suppose qu'elle pourrait se contenter d'un prix fluctuant entre 60/70 dollars). Préparons l'économie hors hydrocarbures conditionnée par les fondamentaux du développement du XXIème siècle, la bonne gouvernance, l'entreprise et la valorisation du savoir, au sein de la mondialisation, qui sont les seuls garanties afin d'éviter notre marginalisation, et donc une croissance durable pour lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté. Car l'Algérie actuellement sans le pétrole serait comparable aux pays les plus pauvres de l'Afrique subsaharienne.


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