Quelle voie resterait-il encore à emprunter pour que la paix règne au Proche-Orient avec la création de l'Etat palestinien, quand plusieurs guerres n'y sont pas parvenues et plusieurs processus de dialogue n'y sont pas non plus parvenus ? Et pourtant, tous les pays du monde savent que la solution réside dans la création d'un Etat palestinien viable. Tous les pays du monde savent bien que ce sont les Palestiniens qui sont les victimes et les Israéliens les bourreaux. Quel pays au monde ne connaît pas à fond la question palestinienne, encore plus les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, les seuls les plus en mesure d'imposer une solution, eux qui disposent de la force des armes et du caractère permanent de leur statut. Toutes les résolutions du Conseil de sécurité épargnent Israël quand s'exprime la nécessité de donner un caractère contraignant à celles-ci. Tous les pays du monde savent que le droit international est bafoué par Israël et tous les pays arabes savent que la nature des démarches effectuées à ce jour n'ont pas abouti à la création d'un Etat palestinien ni à contraindre même quelque peu Israël. Il est évident que les pays arabes devraient plancher sur d'autres démarches, autres que celle qui consiste à proposer des discussions, et non pas des négociations, ou à relancer le plan de paix contre l'échange des territoires de 2002, endossé par le roi Abdellah d'Arabie saoudite. Ni l'établissement des relations diplomatiques avec Israël n'a permis d'aboutir, ni celle de ne pas avoir des relations avec cet Etat n'a abouti. On a toujours admis que le sort du monde se joue au Proche-Orient et pourtant, parce qu'Israël est concerné, c'est l'inhibition complète. Le pire est qu'il n'existe aucun indice qui viendrait assurer que la paix au Proche-Orient est possible et que les Palestiniens finiront bien par avoir le droit à créer leur propre Etat. N.B