Redouane Mohamedi, directeur de l'établissement Arts et Culture de la wilaya d'Alger, n'a eu de cesse à le répéter : " Il faut penser et repenser à travers à la façon la plus harmonieuse d'intégrer la culture dans la ville ". Il l'a dit, récemment à l'occasion du dixième anniversaire de son institution, et mardi dernier à l'occasion d'une rencontre avec la presse. Lors de ce rendez-vous qui a rassemblé les membres du jury littéraire de Arts et Culture ainsi que quelques représentants des institutions publiques, Redouane Mohamedi a encore une fois narré le parcours de son entreprise, en invitant l'assistance à réfléchir sur la manière la plus juste et la plus intelligente de porter la culture dans la ville, un thème de prédilection pour ce responsable qui tente d'embrasser tous les domaines de la vie culturelle à travers des manifestations de proximité, des concours, des hommages, des cycles de formation, etc ....C'est ainsi que Redouane Mohamedi a lancé comme il l'a fait à l'occasion du dixième anniversaire de Arts et Culture un appel à tous les partenaires sociaux et culturels ainsi qu'aux institutions culturelles et sécuritaires pour participer et donner un nouveau souffle à l'action culturelle au niveau de la capitale pour faire revivre dans "Alger la Blanche", la vie nocturne d'antan que la majorité de ses habitants n'a connue que par ouï-dire, "car ce n'est pas l'affaire d'une seule personne ou d'une seule institution", a-t-il déclaré. Pour M.Redouane Mohamedi, il était question de créer un espace de communication dans le but d'assurer une vraie relance de l'activité culturelle au niveau de la capitale, et de redorer le blason de celle-ci. Pour Mohamedi le développement de la ville est intimement lié à celui de la culture, et dans ce sens il faut faire participer toutes les énergies possibles et imaginables pour créer une véritable relance de la culture. Pour cela, le premier responsable de Arts et Culture projette de faire participer de façon régulière à des cycles de rencontres sous forme de forums culturels mensuels qui regrouperont, d'une part, les groupes ressources au sens le plus large du terme (opérateurs, décideurs, artistes, acteurs de la société civile, leaders d'opinion) et d'autre part, les observateurs du fait social et culturel (journalistes et médias, universitaires, mouvements associatifs, ONG, entreprises publiques et privées bailleurs de fonds, etc. Cette prise de vue de Arts et Culture, n'est ni plus ni moins qu'une tentative d'une récolte d'idées pour booster le secteur artistique encore à la traîne. R.C.