Sur quel socle les candidats vont-ils fonder leur vision du futur si ce n'est sur le changement qui va être scandé lors de la campagne électorale ? Quelle nouvelle reconfiguration politique alors serait-elle possible et qui serait leur œuvre dans un contexte où il est connu ou cru que l'environnement n'est pas propice aux miracles ?Leur faudrait-il construire leur vision par l'intégration de la donnée selon laquelle le prix du baril va remonter pour permettre de continuer à compter sur la dépense publique ou bien sur la donnée selon laquelle il n'y aurait plus à compter sur le pétrole, et dans ces conditions, va-t-il leur faire valoir de bien préciser sur quelles ressources financer le développement ? Il y aura certainement l'expression par tous d'une volonté de construire, de développer, de créer des emplois, d'améliorer le pouvoir d'achat des ménages, de densifier le tissu industriel par la promotion des PMI/PME. S'il venait à se produire le cas le plus défavorable qui est la conjonction entre la durée de la faiblesse des cours du pétrole et de la récession économique dans le monde avec pour conséquence, plus particulièrement pour notre pays, un faible flux des IDE, quelle réponse aurait à lui donner le futur gouvernement alors qu'il faudrait même anticiper sur une telle catastrophe ? Passer tout son temps à la campagne électorale en conjurant les problèmes et même les périls sans cependant faire une halte sur les thérapies et leurs modes d'emploi ne ferait que discréditer les candidats et également la campagne électorale. N.B