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"Ghabbour Auto" compte investir 2,5 millions de dollars en Algérie Pour une participation majoritaire dans une entreprise de distribution de semi-remorques
Les investissements égyptiens en Algérie sont en nette croissance, car après le secteur du bâtiment, du tourisme, des transports, de l'agriculture et de l'industrie, notamment le ciment avec Orascom Cement et Asec, et celui des communications avec Orascom Telecom, c'est au tour du secteur de l'automobile avec la société "Ghabbour Auto", la plus importante société cotée à la Bourse égyptienne (AUTO. CA) spécialisée dans l'assemblage de voitures et de vente au détail, qui compte investir 2,5 millions de dollars pour une participation majoritaire dans une entreprise qui distribue les semi-remorques en Algérie. Selon les responsables de la société, l'entreprise, qui portera le nom de "GB-Allab Remorque", sera détenue à 51 % par "Ghabbour Auto", et à 49 % par la société algérienne Sentrax. L'entreprise envisage la vente de 600 semi-remorques durant la première année de fonctionnement afin de prendre une part de 10 % du marché national. En se tournant vers l'Algérie, la société estime qu'elle est à la recherche d'acquisitions de nouveaux marchés, et ce après la crise financière mondiale qui a provoqué une baisse des prix, et selon les estimations de Menatalla Sadek, analyste à Beltone Financia, les effets de ces nouvelles ventes dans le marché algérien permettront d'ajouter 2% des recettes à la société Ghabbour. Il est à noter que la société "Ghabbour Auto" n'est pas un novice dans le secteur, car elle cumule plus de soixante années d'expérience. Rappelons que le secteur de l'automobile figure parmi les domaines les plus importants dans lesquels l'Algérie veut coopérer avec les constructeurs étrangers, non seulement dans le montage mais dans la production de véhicules. Plusieurs compagnies étrangères affichent l'ambition d'ouvrir des usines de montage en Algérie, à l'exemple de l'Iran et de la Chine le premier a ouvert une représentation commerciale dans notre pays, avec l'ambition de mise en place d'une usine de montage de véhicules,et le second a annoncé la signature de plusieurs contrats avec des partenaires algériens pour la mise en place d'usines de montage de véhicules de tourisme, de véhicules tout-terrain, de camions et de bus. Mais après l'examen des dossiers introduits, il s'est avéré que la démarche des concessionnaires et le plan d'implantation des nouvelles infrastructures ne correspondaient pas aux critères du cahier des charges, qui régule le marché des véhicules en Algérie. Le ministre de l'Industrie, M. Abdelhamid Temmar, qui avait indiqué que des négociations pour la création d'usines de production sont actuellement en cours avec des opérateurs chinois, iraniens et le constructeur français Renault, a évoqué, dans une récente déclaration à la presse, un changement de cap qui s'appuie sur une stratégie globale concernant les véhicules industriels en tenant compte du cadre national économique de l'investissement, mais aussi du coût du véhicule qui doit être à la portée du pouvoir d'achat des Algériens. A ce titre, il a annoncé que l'étude du dossier a été "finalisée au niveau du département de l'industrie", et les pouvoirs publics préparent une mouture pour organiser ce segment, en soulignant que l'Etat veut aller vers la production et non pas le montage et la sous-traitance. Par ailleurs, Mokhtar Chahboub, P-DG de la SNVI,a indiqué qu'un projet de réalisation d'une voiture algérienne est en "maturation" et a expliqué que ce projet pourrait voir le jour d'autant que les conditions sont réunies, faisant référence à la demande nationale et au marché de véhicules qui reste important avec plus de 32 000 véhicules vendus annuellement. Brahim Mahdid