Par B.Chellali L'avenir de l'Algérie, son évolution, son progrès, et son unité, dépendent du succès de la prochaine consultation populaire. Dans ce but, le citoyen algérien est en droit d'attendre des six candidats en course à la haute magistrature du pays des engagements solides et orientés vers l'économie, le social, afin d'amener l'électeur à adhérer leurs différents programmes. Les efforts qui se sont inscrits dans le mouvement général de l'histoire du pays, qui tend à éliminer les séquelles du passé et à faire triompher les principes de la liberté et de la justice, ne doivent pas être occultés. En effet, l'élection présidentielle n'est pas un événement comme les autres. Un tel scrutin ne devrait qu'être l'occasion de communier avec le passé, de le transcender, d'y replonger pour y découvrir les vertus essentielles de l'action présente, voire future. Le pays traverse aujourd'hui une phase cruciale et extrêmement importante en ce qu'elle est liée à la mise en place de nouvelles conditions politiques, économiques et sociales tant souhaitées par le citoyen, à travers des réformes politiques globales. Si le citoyen algérien braque toute son attention sur l'élection présidentielle, cela constitue à ses yeux un tournant décisif. C'est en effet, à travers cette consultation populaire que sortira des urnes le prochain chef d'Etat. Dans ce contexte, le citoyen a besoin d'entendre un discours électoral censé répondre à ses interrogations et à ses questions qui se doivent d'être posées au moment de son choix final.De la concrétisation de la revendication populaire et de sa prise en charge découlera, dans une grande mesure, la victoire du prochain président de la République. Le citoyen est toujours là pour rappeler ses préoccupations et ses aspirations. A chaque candidat d'agir dans ce sens pour crédibiliser plus sa candidature et son programme. Le recours à l'authenticité des faits n'est pas une démarche négative qui se définit par l'opposition systématique aux réalisations et acquis, elle est, au contraire, essentiellement positive pour donner plus de poids à chaque candidat, car le citoyen algérien ne veut plus se sentir plus intimement tiré à hue et dia entre les contradictions des politiques. Il veut se sentir dans sa peau, libéré de tout complexe, afin qu'il puisse appréhender librement tous les apports des programmes respectifs de chaque candidat, les assimiler harmonieusement, les fondre sans heurts dans son propre intérêt et dans celui de la collectivité nationale.