Par B.Chellali Dans l'actuelle phase du passage à un nouveau quinquennat présidentiel, le pouvoir populaire est de mise, il est convoité par tous les candidats, et c'est lui qui constitue la liaison avec la capacité d'initiative permettant à la société algérienne de s'exprimer de façon spontanée et indispensable dans une large et effective participation au choix du futur président de la République. En effet, ce n'est pas sans mal que l'Algérie est parvenue à ce stade de la normalisation politico-démocratique abordée dans le fond et sérieusement pour préparer un avenir plein de promesses dans l'intérêt bien compris de toute la nation. C'est là la volonté sincère consacrée par le récent amendement de la loi fondamentale du pays, fondée sur le respect de la volonté du peuple et sur la confiance réciproque entre l'Etat et le citoyen, et le respect de ce critère républicain vital. Prenant appui sur ce référentiel commun, l'Etat a mis à la disposition du peuple une politique d'ouverture destinée à favoriser la participation de tous les citoyens à travers le principe d'une démocratie saine, basée sur l'Etat de droit. Le peuple algérien a acquis, au cours d'une décennie, un haut degré de conscience politique sur lequel le prochain chef de l'Etat devra compter, donc compter avec les aspirations populaires au progrès, dont il sera l'authentique porteur pour construire l'avenir du pays en toute légitimité étant le récepteur de toutes les voix sorties des urnes. Par conséquent, cela exige une très forte mobilisation pour réussir le formidable pari et les enjeux pour le devenir du pays. La force du prochain président est justement dans sa légitimité populaire et qui lui ouvre le chemin pour engager le développement politique, économique, social et culturel du pays.