Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a assisté, lundi, lors d'une rencontre au niveau de l'Institut national de productivité et de développement industriel (INPDI) de Boumerdès, à la présentation, par le DG de l'INPDI, Aberrahmane Moufok, d'un exposé dont le sujet était la feuille de route de la reconversion de cet institut en une école nationale supérieure de gestion. On précisera que dés sa création en 1967, l'INPED s'est vu confier diverses missions destinées, notamment, à contribuer aux actions initiées par les pouvoirs publics en matière de mise à niveau de l'économie nationale. On souligne qu'en 1998 cet institut a été érigé en EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial), placé sous la tutelle du ministère de l'Industrie et ce, en vertu du décret exécutif n° 98-163 du 19 mai 1998, modifié et complété par le décret exécutif n°2002-74 du 19 février 2002. Il est important de préciser que les missions de ce dernier consistaient essentiellement à servir d'appui et d'études au ministère de tutelle, notamment dans ses activités de restructuration industrielle et dans l'élaboration des stratégies y afférentes, en contribuant par des moyens appropriés aux actions initiées par les pouvoirs publics en matière de mise à niveau de l'économie nationale. Cet institut assure également la formation en management de cadres et gestionnaires des entreprises publiques et privées et particulièrement celles du secteur industriel, sans oublier de souligner qu'il entreprend toute action de formation continue de perfectionnement et de recyclage dans les domaines de la gestion, des langues, des affaires et de la documentation. Pour Aberrahmane Moufok cette institution présente tous les avantages nécessaires pour remplir sa nouvelle mission de perfectionnement des compétences des gestionnaires d'entreprises. Abdelhamid Temmar a déclaré, de son côté, que cette nouvelle école sera une institution de référence nationale en matière de formation de formateurs et d'experts, ajoutant qu'elle aura à piloter la création de 4 autres écoles similaires, tel que préfiguré, à moyen terme, par le plan de la stratégie nationale de l'industrie. Il poursuivra pour mettre en exergue l'importance de la feuille de route de ce projet qui s'articule principalement sur le développement des ressources humaines et l'élaboration d'un modèle de gestion à même de permettre l'émergence d'une élite de managers aptes à faire de l'entreprise un lieu de convergence de la compétitivité, d'intelligence, de savoir économique, et des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Il et indispensable de souligner que parmi les avantages offerts par cet institut, Aberrahmane Moufok met en avant une forte demande de formation, notamment dans les domaines des études et du consulting, ainsi que des opportunités de partenariat avec des institutions de renommée internationale, et autres atouts le prédisposant à devenir une école nationale de gestion, appelée à rayonner sur l'ensemble du pays, en pourvoyant à la formation de hautes compétences managériales. On ajoutera que la mise en place graduelle de cette école de gestion donnera lieu, dans un premier temps, à l'ouverture d'un master professionnel dans les spécialités de gestion des ressources humaines, des finances, de la gestion industrielle et du marketing. Malika A