Lors d'une rencontre avec les opérateurs économiques et les représentants de différentes structures économiques tenue à Oran, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a déclaré que la politique économique de l'Algérie est basée sur la protection de la production nationale à travers le renforcement des secteurs public et privé afin d'être au diapason de la compétitivité mondiale. Dans ce contexte, il a indiqué que l'Etat a élaboré un programme ambitieux doté d'une enveloppe budgétaire importante pour la mise à niveau des entreprises qui affrontent une concurrence en matière d'import pour leur permettre d'être à la hauteur, tout en soulignant que le secteur privé contribue à la production nationale avec un taux de 70%. Il a également précisé que la stratégie définie par l'Etat vise une relance de l'économie algérienne pour la rendre diversifiée, ne comptant pas uniquement sur les ressources tarissables mais en se basant sur la promotion de l'investissement créateur de richesses. Dans ce sens , il a ajouté que l'Etat a mobilisé les moyens et les instruments juridiques nécessaires et les mécanismes de promotion de l'investissement apportant des facilités et des avantages aux investisseurs. Selon lui , l'essor économique que connaît l'Algérie est dû à la stratégie adoptée par l'Etat dans l'optique d'une croissance qui s'appuie sur des réformes des systèmes économique et bancaire, l'ouverture du marché aux banques étrangères et la résolution du problème du foncier par la création d'une nouvelle agence (l'Aniref). Evoquant les problèmes que connaît le marché algérien, dont ceux de la contrefaçon, du marché parallèle et de la facturation, Temmar a précisé que cela n'incombe pas au gouvernement seul, mais c'est une affaire qui concerne également les consommateurs et les opérateurs économiques, tout en indiquant que l'Etat oeuvre à encourager la créativité en réunissant toutes les conditions nécessaires et en créant l'environnement favorable à l'émergence de potentialités créatives. En outre, il a rappelé les réalisations concrétisées par l'Etat en matière de structures de base et les financements alloués à la concrétisation des programmes de relance économique et de soutien à la croissance économique initiés par le président Bouteflika et ce dans la wilaya de Tlemcen, où il a rencontré des opérateurs économiques, réunis autour du thème de la politique de relance de l'économie nationale. Evoquant le rétablissement de la paix, il a rappelé les réformes engagées par l'Etat pour consolider la stabilité et améliorer l'image de l'Algérie dans le concert des nations, dans le but d'encourager les investisseurs étrangers et ouvrir les portes au partenariat pour parvenir à une véritable croissance dans divers domaines. Dans ce sens, il a parlé des étapes adoptées pour la mise en application de la politique des réformes, à savoir l'ajustement du système bancaire et financier pour ouvrir les portes devant les banques mondiales pour investir en Algérie et assurer la stabilité du marché national, tout en mettant fin aux pratiques commerciales illicites comme la contrefaçon et le marché parallèle. La 3e étape selon lui, c'est le volet foncier et sa maîtrise par l'éloignement des intermédiaires et l'agrément de deux agences seules habilitées à gérer ce volet sensible. Il a été également question d'entamer une étape de changement des mécanismes du système d'économie dirigée vers une économie libérale obéissant aux exigences du marché. D'autre part, il a rappelé la stratégie adoptée par l'Etat pour consolider ce choix économique par le biais de l'encouragement de l'investissement national et étranger, la réhabilitation des entreprises privées et l'organisation du secteur public, et enfin envisager le renouveau pour assurer une économie forte sur le plan de la productivité et une diversité de revenus. Il a aussi évoqué les acquis réalisés dans ce cadre et les projets prévus, dont la réalisation de 9 000 km de routes, 1 541 km de lignes ferroviaires et 72 barrages. N. C.