Le secteur de la santé constitue l'une des préoccupations majeurs évoquée dans les programmes des candidats en lice pour la présidentielle du 9 avril. Dans ce cadre, des représentants des candidats ont souligné la nécessité d'améliorer le système de santé qui assure une gratuité de soins en le dotant davantage de moyens humains et matériels et la complémentarité qui doit exister entre les secteurs public et privé. Intervenant dans une émission spécialisée de la chaîne III de la Radio nationale, ils ont indiqué que les programmes électoraux de ces derniers insistent sur la prévention et la production locale de médicaments, notamment génériques. Ils ont également mis l'accent sur l'importance de la médecine de proximité, la formation médicale et paramédicale, et la prise en charge des personnes âgées. Par ailleurs, les intervenants ont été unanimes à souligner la nécessité de développer une industrie locale du médicament, notamment générique. A ce titre, ils ont salué le rôle joué par les entreprises nationales, notamment le groupe Saidal, dans la réduction de la facture de l'importation de médicaments. Dans ce contexte, le Pr Arada, représentant du candidat Bouteflika, a appelé à mettre en place une politique du médicament à travers la production du médicament générique et son importation, la protection des capacités locales de production et la formation dans le domaine de la pharmacie. Selon lui, le programme du candidat Bouteflika accorde une importance particulière à la prise en charge des personnes âgées et des handicapés et prévoit même une formation spécialisée en gériatrie. Le docteur Chouitem, représentante de la candidate du PT, a préconisé, entre autres, de donner la priorité aux entreprises nationales dans l'attribution des marchés publics. Elle a également préconisé la création de maisons de retraite et de services de gériatrie et a mis l'accent sur la nécessaire prise en charge sociale par l'Etat de cette catégorie. Dr Soel Khelifa, représentant du candidat Mohamed Saïd, qui a aussi appelé à favoriser la production des médicaments génériques, a souligné la nécessité d'encourager les laboratoires étrangers à s'installer en Algérie pour y produire des médicaments au lieu de se contenter de les vendre. De son côté, Dr Sellam Kessal, représentant du candidat Mohamed Djahid Younsi, a évoqué la nécessaire participation de l'Etat dans la prise en charge de la facture des médicaments pour les soins des citoyens. La prise en charge des personnes âgées, dont le nombre s'accroît d'année en année du fait de l'amélioration du niveau de vie des Algériens, a été l'autre point souligné par les représentants des candidats lors de cette émission. De son côté, le représentant du candidat Ali Fawzi Rebaine, Aïssa Benmekki, a souligné que le développement de la médecine de proximité permet d'alléger les budgets de santé publique et l'amélioration des conditions de prise en charge des programmes de prévention en général. Selon lui, le programme de Rebaïne contient des mesures parmi lesquelles , l'engagement, dans le cadre de la carte sanitaire, de programmes nécessaires pour une couverture optimale susceptible de prévenir les maladies et épidémies de masse en impliquant les différents secteurs ainsi que la dotation des hôpitaux en moyens techniques nécessaires, la formation et le développement de la recherche. Synthèse Leila B.