Par B.Chellali L'amélioration de la position financière extérieure de l'Algérie à partir de 2000 a permis de ramener les indicateurs de la dette extérieure à des niveaux soutenables, particulièrement depuis 2004 avec la mise en œuvre des remboursements de la dette extérieure par anticipation. L'accomplissement par anticipation au cours des années 2005 et 2006 a permis une forte réduction de la dette publique extérieure, témoignant du succès de la politique de bonne gouvernance. Cette mesure des plus ambitieuses a marqué, pour le pays, une rupture avec le passé. Elle a ouvert la voie à la garantie de la réalisation de la véritable indépendance du pays, devenu en moins d'une décennie assez crédible au niveau des institutions financières internationales, une nation prospère dont chaque Algérien peut, aujourd'hui, s'enorgueillir. La gestion prudente des revenus financiers, issus de la manne pétrolière, a permis au gouvernement d'inscrire son action dans l'objectif de ramener au fur et à mesure l'ardoise extérieure et d'effacer les échéances de remboursements de la dette pour se consacrer aux grands acquis dans tous les domaines de la vie politique, économique, sociale et culturelle, les réalisations scientifiques et technologiques, la solution heureuse des problèmes de la population. L'évolution économique actuelle repose, donc, sur une politique d'assainissement des comptes externes et de déréglementation dans la perspective d'une très large ouverture à l'économie mondiale. Comme dit l'adage populaire : "qui paie ses dette s'enrichit". En optant pour cette solution, l'Algérie a choisi la bonne solution pour éviter le report des échéances ou de rééchelonnement de sa dette. Cet objectif a été atteint avec l'élimination définitive de l'alourdissement des charges financières pesant sur le budget de l'Etat depuis les années 80. C'est là, un instrument comptable déterminant et de grande portée qui a ramené la dette extérieure de 30 milliards de dollars à moins de 900 millions de dollars. Libre de toute pression extérieure, notamment du FMI et de la Banque mondiale, l'Algérie, qui a déjà adopté la Déclaration du Millénaire depuis quelques années par laquelle elle s'est engagée à s'attaquer aux immenses défis du développement, renaît autour de l'accélération, de la croissance économique, de l'accès équitable aux services sociaux de base et de l'amélioration de la gouvernance.