La participation des citoyens au scrutin présidentiel a dépassé les espérances. A Alger, les électeurs se sont dirigés massivement vers les bureaux de vote afin d'accomplir leur devoir électoral. Hommes, femmes, jeunes et même des personnes d'un âge avancé se sont présentés aux bureaux de vote afin d'accomplir leur devoir entant que citoyen algérien et désigner ainsi le nouveau président de la République pour un mandat de cinq ans. Ce sont globalement plus de 42.60% d'électeurs qui se sont prononcés jusqu'à 17h00 à cette élection présidentielle marquée par une campagne électorale qui aura abordé tous les grands thèmes socioéconomiques qui touchent les Algériens, grands et petits.Si l'affluence était plutôt "timide" aux premières heures de l'ouverture du scrutin qui a été marquée par le retour du "gros temps", une certaine fébrilité régnait aux alentours de 12h00 aux abords des centres et bureaux de vote. Dans l'après-midi, la majorité des bureaux de vote de la capitale, ont enregistré une forte participation pour cette échéance politique . Aussi, après avoir interrogé quelques chefs de centres au niveau des communes de Sidi Yahia, Garidi, Hussein dey… ces derniers ont indiqué que toutes les dispositions matérielles et humaines ont été mises en œuvre par le gouvernement pour que l'élection se déroule dans une ambiance sereine et que les nombreux participants accomplissent en toute transparence et dans de meilleures conditions leur devoir électoral. Il ont également ajouté que "le taux de participation de cette année est nettement plus élevé par rapport au taux de participation enregistré à l'élection présidentielle de 2004. Une moyenne de participation de 13% a été enregistrée dans la capitale à 11h00, en attendant une moyenne plus élevée au cours de la soirée". Pour ce qui est du suivi des opérations de vote, il a été donné de remarquer, durant les premières heures, l'absence de la plupart des représentants des candidats en lice, à l'exception de ceux de M. Abdelaziz Bouteflika. Ce constat a été établi au niveau du centre de vote de l'école primaire de Sidi Yahia. Le représentant du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, qui était sur place, a déclaré que "l'élection présidentielle du 9 avril se déroule dans une bonne ambiance, sans anomalie ni fraude ; c'est ce qui a été remarqué dans les bureaux du scrutin". D'autre part, des observateurs représentant l'ONU, la Ligue arabe, l'Union africaine et l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ont effectué une visite d'inspection dans les bureaux de vote afin de suivre le bon déroulement des opérations électorales. De plus, les commissions de contrôle et surveillance de l'élection présidentielle au niveau des communes (CCSEP) ont été au rendez-vous pour suivre le déroulement des opérations. A Garidi (Commune de Kouba), un jeune électeur nous a indiqué que "la participation à ce scrutin est un acte hautement significatif pour les Algériennes et les Algériens". "C'est l'expression de la citoyenneté, symbole aussi de l'attachement à la patrie", a déclaré un autre jeune homme. "L'élection présidentielle est un devoir civique pour chaque citoyen algérien", a ajouté un autre électeur. "Nous votons pour une amélioration du pouvoir d'achat et pour une vie meilleure", a déclaré pour sa part l'un de nos aînés arborant fièrement sa carte de vote du haut de ses 90 ans. Or, selon plusieurs témoignages recueillis sur place, la population algérienne mise beaucoup sur se scrutin pour améliorer la situation actuelle, surtout après que de nombreux électeurs aient suivi le déroulement de la campagne électorale et les thèmes proposés par les 6 candidats à la magistrature suprême. Les thèmes proposés ont été incontestablement soutenus par les citoyens qui espèrent une amélioration de la situation du pays dans les brefs délais. Nassim I.