La Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest, avait organisé mardi à Oran une rencontre régionale sur la promotion et la mise à niveau des PME/PMI, suite à laquelle on apprendra que, durant le prochain quinquennat, Oran connaîtra la création de quelque 150 000 PME/PMI. On soulignera que, de son côté, monsieur Bouali, directeur général de la Bourse de partenariat et de sous-traitance de l'Ouest, avait indiqué que le but de cette réunion est de concrétiser le protocole d'accord signé en mars dernier entre la Bourse et l'Agence nationale de développement des PME/PMI pour la mise à niveau des entreprises. Cette manifestation a connu la participation d'un bon nombre de personne. On citera entre autres, les représentants de 112 PME/PMI activant dans l'Ouest du pays, aux côtés de plus de 12 bureaux de consulting, sans oublier les 10 commissaires priseurs ainsi que 15 experts et directeurs de PME/PMI et de l'artisanat de la même région. Selon la déclaration de Rachid Moussaoui, directeur général de l'Agence nationale de développement des petites et moyennes entreprises, lors d'une communication au sujet de la stratégie de développement des PME/PMI, le nombre de ces entreprises est passé de 175 000 en 1999 à 321 000 à l'heure actuelle. Rappelons que l'Etat prend très au sérieux le développement ainsi que la mise à niveau de ces PME/PMI. C'est pourquoi, et selon le même intervenant toujours, l'Etat a mis en place une stratégie de mise à niveau et de création de centres de facilitation des PME/PMI pour les accompagner, avant d'ajouter que le ministère de tutelle prépare des cartes nationales pour développer la sous-traitance et mettre en place des banques de données au service des entreprises, tout en accompagnant les associations professionnelles dans la mise à niveau des PME/PMI. Il est évident que pour mettre à niveau ces entreprises il faut forcément qu'elle répondent aux normes internationales, c'est pour cette raison que le ministère des PME/PMI accorde un grand intérêt à l'innovation technologique qui représente la colonne vertébrale de la concurrence sur le marché international, telle est la condition sine qua non pour s'ouvrir aux marchés internationaux, ce qui exigerait donc des entreprises algériennes de se mettre au diapason si elles veulent s'y ouvrir a ces derniers. Cette rencontre avait aussi donné l'opportunité au DG de l'Agence nationale de développement des petites et moyennes entreprises de dévoiler la coopération algéro-italienne qui rentre dans le cadre du développement de certaines filières économiques, surtout l'oléiculture, avant d'ajouter qu'un partenariat est mis en place entre des producteurs algériens et leurs homologues italiens pour la réalisation d'une huilerie moderne. Pour la réalisation de ces projets, et pour ne pas perdre de temps, des investisseurs italiens ont déjà pris l'initiative de visiter des régions oléicoles renommées telles que Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira en attendant de visiter prochainement la région de Sig à Mascara. Malika A.