La question de l'écologie devient un sujet incontournable. Et il faut bien reconnaître que les industries graphiques n'ont pas toujours été un modèle de ce point de vue. Mais, depuis quelques années, l'accélération est notable: l'imprimerie passe au vert. C'est dans ce contexte, que va se tenir la 4e édition du Salon de l'imprimerie, fourniture, emballages, matériels et arts graphiques (Sifem 2009), qui aura lieu du 14 au 17 juin à la Safex, au palais des expositions des Pins maritimes. Sous le thème "Pour une industrie innovante, moderne et respectueuse de l'environnement", la 4e édition du Sifem se veut un espace privilégié d'échange et de réalisation d'affaires entre les professionnels de la filière et les différents utilisateurs. Le SIFEM 2009, regroupera plusieurs exposants spécialisés dans la fabrication, la distribution, l'importation de machines, équipements et matériels d'imprimerie et arts graphiques, de papier et d'emballages touchant aux différents secteurs d'activité. Ce sera également l'occasion pour les professionnels de prendre connaissance, à travers une journée d'étude de certaines problématiques d'actualité concernant cette filière industrielle dans son ensemble. En effet, l'ambition des promoteurs est de parvenir à une pratique de l'imprimerie minimisant les rejets chimiques des produits utilisés pour l'impression. En encourageant, entre autres, l'usage d'encres biologiques, de papiers recyclables et l'instauration de process de normalisation environnementale pour les entreprises d'imprimerie. Les agences et régies de communication, les entreprises de presse, de textile, des technologies de l'information et de la communication, les fournisseurs de matériel informatique, etc., sont la cible du salon aux côtés des décideurs publics, les écoles de communication et d'arts graphiques, ainsi que des investisseurs étrangers et locaux. Les imprimeurs connaissent désormais bien la récupération, mettant en place la collecte des plaques, des cartouches vides et des boues d'encres. Le temps où les boîtes d'encre finissaient dans les poubelles ordinaires semble, en effet, bel et bien révolu, notamment, en europe. La démarche écologique passe, en effet, non seulement par le retraitement des déchets, mais aussi par le choix de technologies plus respectueuses de l'environnement. Les encres à base d'huiles végétales font partie intégrante de ces solutions. Mais sous les bonnes intentions se cache une véritable bataille économique. Bien souvent engagées dans des démarches environnementales, les sociétés et les collectivités locales éxigent désormais des solutions " vertes " dans leurs cahiers des charges. L'une d'entre elles concerne l'utilisation des encres à base d'huiles végétales. Facilement biodégradables, elles ne contribuent pas à l'effet de serre et n'entament pas les ressources naturelles. Lotfi.C