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Trois produits algériens sur les écrans des sections parallèles
62ème Festival international de Cannes
Publié dans Le Maghreb le 10 - 05 - 2009


Après le film "absolutiste " de Lyes Salem, "Mascarade" qui a raflé tous les prix symboliques des festivals méditerranéens, et qui a offert un alibi au ministre de la Culture, Khalida Toumi pour le brandir comme l'étendard de la renaissance d'un cinéma qui n'existe que par ces quelques films, voici venir une autre œuvre tout aussi "absolutiste" : " Sektou " de Khaled Benaïssa, le fils de son père, Slimane Benaïssa, dramaturge.Le court-métrage sorti en 2008 a raflé tous les prix du très discutable festival de Taghit version 2, et a glané un prix symbolique au dernier festival de Ouagadougou. On se rappelle que la carrière de " Mascarade " a débuté comme ça, sauf que ce premier long-métrage du jeune Lyes Salem sorti en salle le 10 septembre 2008 à Alger ne partira pas à Cannes contrairement à " Sektou ", le premier court-métrage en passe de devenir lui aussi hégémonique, de Khaled Benaïssa, architecte. L'édition 2009 des Cinémas du monde, naguère appelés Cinémas du Sud, une section parallèle à Cannes invite donc " Sektou " et " Ouardia avait deux enfants " de la réalisatrice Djamila Sahraoui. Quoique les grands absents cette année de la plus grande fête du cinéma au monde, ce sont les africains, il y aura aussi Nassim Amaouche, le cinéaste franco-algérien qui présentera son premier long-métrage, " Adieu Gary ", une œuvre qui sera projetée non pas dans la grande compétition mais dans la sélection parallèle, la Semaine internationale de la Critique. Encore inconnu chez nous, le jeune cinéaste dont l'œuvre ne témoigne aucunement de l'existence d'un cinéma algérien, a déjà paraphé en 2003, " De l'autre côté " et " Quelques miettes pour les oiseaux " en 2005, un documentaire tourné à la frontière irakienne du côté jordanien. Ces deux films ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals dont Cannes., Venise et Locarno. Le continent africain dont l'industrie cinématographique a été laminée dès les années 90, sera présent à titre symbolique. Il se contentera de la projection en séance spéciale de " Min Yé " (Ce qui est, en bambara), le 6è long -métrage du cinéaste malien Souleymane Cissé dont, faut-il le rappeler, " Finyè " (Le Vent, 1982) fut sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs, suivi du beau " Yeelen " (La Lumière, 1987) et de " Waati " (Le Temps, 1995), tous deux en compétition, " Yeelen " décrochant au passage le Prix Spécial du Jury. Le festival de Cannes qui en est à sa 62ème édition se tiendra du 13 au 24 mai prochain et s'ouvrira pour la première fois, avec un dessin animé américain en 3D relief, " Là-haut (Up) de Pete Docter du studio Pixar. Coco Chanel & Igor Stravinsky du Français Jan Kounen assurera, pour sa part, la soirée de clôture. Comme toujours l'Europe et l'Asie seront fortement présentées à ce rendez-vous qui a retenu déjà 53 longs-métrages provenant de 32 pays, dont 46 seront projetés en premières mondiales. La compétition officielle compte, 20 films qui seront montrés par des habitués de la Croisette et à plusieurs lauréats de la Palme d'or comme le Britannique Ken Loach (Looking for Eric), le Danois Lars von Trier (Antichrist) ou l'Autrichien Michael Haneke (Das Weisse Band/Le Ruban blanc). Avec " Los abrazos rotos " (Les Etreintes brisées), Pedro Almodovar, déjà présent à Cannes avec " Parle avec elle " en 2002, " La Mauvaise éducation " en 2004 et " Volver " en 2006, tentera de dérocher sa première Palme. Chose rare, Quentin Tarantino sera le seul Américain retenu cette année en compétition. Palme d'or en 1994 avec " Pulp Fiction " et président du Jury en 2004, il débarquera avec le très attendu " Inglorious Basterds ". La France aura quant à elle pas moins de quatre films en lice, dont Les " Herbes folles " du vétéran Alain Resnais. Six films viennent d'Asie, comme " Vengeance du Hongkongais " Johnnie To, " Kinatay " du Philippin Brillante Mendoza, " Thirst " du Sud-Coréen Park Chan-wook, " Taking Woodstock " et " Visage des Taïwanais " Ang Lee et Tsaï Ming-liang. Avec " The Time that Remains ", le Palestinien Elia Suleiman traduira à lui seul les espoirs des cinémas du Sud dans la compétition. Cannes 2009 compte trois femmes en compétition avec la Néo-Zélandaise Jane Campion, première réalisatrice à avoir remporté la Palme d'or en 1992 avec " La Leçon de piano ", l'Espagnole Isabel Coixet et la jeune Britannique Andrea Arnold. La formidable actrice française qui a brillement campé le rôle de "Madame Bovary ", Isabelle Huppert présidera le jury tout en étant épaulée par la comédienne américaine Robin Wright-Penn, l'Italienne Asia Argento et la Taïwanaise Shu Qi, le cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan, l'Américain James Gray et le Coréen Lee Chang-dong, et enfin l'écrivain anglo-pakistanais Hanif Kureishi, auteur de romans à succès et de scénarios comme " My Beautiful Laundrette " de Stephen Frears ou " Intimité " de Patrice Chéreau. Parions que pour suivre les traces de son alter égo, " Mascarade ", " Sektou " reviendra avec un petit trophée dans les bagages. C'est ainsi que les artistes, nouvelles générations naissent… Rebouh H

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