Par B. Chellali Depuis une dizaine d'années, les signes d'espoir se multiplient. Cela veut dire qu'il faut montrer très tôt au peuple les voies nouvelles qui s'ouvrent devant lui afin qu'il prenne conscience de sa valeur et de sa capacité à imprimer sa marque dans le développement du pays qui se profile, pour embrasser toutes les options socio-économiques. C'est là la réponse à une question aussi simple et qui désigne d'emblée les vrais problèmes préoccupant la société algérienne. Et c'est sans doute le chemin que tente de se frayer et de négocier le programme du gouvernement actuel. Au-delà de son importance et de son effet escompté, il peut inclure facilement la société civile et individuellement le citoyen à l'autoparticipation concrète et consciente de sa mise en œuvre. L'objectif final à travers ces instruments est, dans l'esprit de tous, l'amorce d'une implication compétente et de plein exercice tant il est vrai que le peuple s'est entendu pour entreprendre la tâche de trouver ses intérêts en faisant confiance à ses gouvernants. A l'édification d'une société moderne, juste, également ouverte et avec le temps, L'Algérien manifeste un optimisme confiant, dénué de toute présomption, qui est le propre des hommes et des femmes qui n'ignorent aucun des problèmes qui se posent, mais qui savent qu'ils peuvent les résoudre.