Par B. Chellali Le débat en cours sur la manière de " développer " dépasse le cadre traditionnel qui était de mise dans les relations entre les pouvoirs publics et les gens du secteur privé. L'Etat a pris conscience d'améliorer cette relation qui devrait se faire dans une plus juste complémentarité pour déboucher sur une véritable remise en question des mécanismes économiques afin de leur permettre de façonner la prospérité. Une manière de protéger les critères d'investissement et de partenariat et surtout de freiner, en même temps, les solutions irréalistes qui ne tiennent pas compte des exigences économiques et des contraintes de la mondialisation. En réalité, la crise internationale formule des principes qui sont en train de définir de nouvelles relations. A cet égard, l'Algérie est donc en voie de disposer de ce concept adapté au monde actuel. En somme, il s'agit de poser les aspects essentiels du développement et, à la fois, astreindre le secteur privé à sortir de son laxisme persistant et de son individualisme. Ainsi, il n'est plus de raison de se satisfaire d'explication mais d'actes qui s'adaptent à l'intégration de l'économie nationale dans le marché mondial et aux développements en cours sur la scène internationale. Dans cette possibilité, la maîtrise de la gestion de l'économie en profitant de toutes les opportunités de croissance ouvrira facilement la " route " à davantage d'ouverture du marché, une meilleure production nationale et renforcera la mission de régulation économique de l'Etat, qui saura dans ces conditions préserver sa balance de paiement, une option réaliste et attractive adaptée à l'ampleur des besoins et des problèmes. Le moment semble propice pour ne plus rester figé sur des questions conjoncturelles mais d'entamer le minimum de portée pratique avec des engagements précis qui définiraient les responsabilités dans les différents domaines économiques sous la dictée d'une réglementation efficace et flexible.