A l'ère du management, l'importance de la gestion des affaires publiques est devenue une réalité, tout le reste est anachronique. A ce vis-à-vis, tout se déroule en Algérie pour crédibiliser cette nouvelle « vague » définie à travers des orientations, des directives et des objectifs fixés. Les managers au sein des divers secteurs sont interpellés à chercher, grâce à l'effort, la compétence et l'intégrité. C'est fait de défi axé sur les techniques de gestion appropriées et qui consiste à avoir le véritable statut d'action concentré principalement sur le besoin de l'innovation, la progression. Dans cet esprit désormais d'actualité, la réflexion proactive est essentielle à la réussite de toute entreprise s'inscrivant dans le cadre du développement durable et allant vers le « panier » collectif. Il s'agit donc de créer un environnement où les erreurs sont inacceptables, prendre des décisions justes sans avoir peur, un signe clair qui devrait être visible par la performance du manager. Le confort et le bien-être de l'économie nationale dont la décision se traduit depuis quelques années au niveau du budget de l'Etat par la « semence » d'investissements et de projets publics, avec en prime, cette fois-ci, un investissement publics de l'ordre de 286 milliards de dollars, sont les arguments les plus valables qui poussent à la mise en œuvre d'un management et d'une gestion davantage transparente et rentable sur tous les plans. Pour tel ou tel aspect des engagements de chaque manager ou responsable, cela relève de leur compétence en la matière, sinon de leur rigueur et d'un souci de saine gestion. A l'échelle des niveaux de décision, où ils se trouvent, comme à celui de leur propre responsabilité, ils ont tout le loisir de mener à bien cette gestion légalement et dans la transparence. A ce niveau, l'unique garde-fou contre les tentatives est celui qu'inspire le sens des responsabilités. A cet égard, le pouvoir politique mise sur des managers compétents et profondément pénétrés du sens de leur mission au service de l'intérêt général. Dans leur ensemble, les gestionnaires algériens, tout comme les ordonnateurs financiers se sont avérés parfaitement dignes de confiance. Avec effort et persévérance, au courant des progrès accomplis en matière d'organisation et des gestions dans un monde financier où l'innovation est de règle, ils s'imposent de plus en plus par leur savoir-faire, par leur intégrité morale aussi. C'est, d'ailleurs, ce qui vaut au pays respect et considération de la part des institutions internationales. Par contre, il est avéré qu'il y a de mauvaises « brebis », mais elles ne sont pas encore nombreuses. Il est reconnu depuis 99 que les investissements publics ont pour vocation de palier la carence de l'initiative privée, notamment dans les secteurs des grands travaux, des projets structurants, de l'habitat, de la vie rurale etc. Le programme présidentiel entend donner une impulsion nouvelle au développement économique du pays et accélérer la participation de l'épargne privée, tout en offrant une large plate-forme de débouchés dans tous les secteurs et dans chaque région. A condition que la confusion entre les pouvoirs publics et initiatives privées ne se développe outre mesure. A moins, en tout cas, de faire preuve d'une grande rigueur et d'une complémentarité et d'avoir l'esprit en éveil pour être au service de l'intérêt de la Nation et de mesurer ensemble les difficultés qu'il y a à sortir le pays tout entier du sous-développement.