"Un statut pour les élus qui garantit la majorité stable aux assemblées locales". Comment instaurer une majorité stable ? Donner au parti qui arrive en tête la majorité absolue ? Rendre illégal le renversement du président d'APC ou d'APW quel que soient les ralliements de militants par le changement de coalitions ? L'important, serait-ce de tenter de garantir la stabilité à une majorité politique stable, et qui deviendrait quand même fictive si elle va à l'encontre des volontés des élus locaux ?Des majorités se sont reformées par nomadisme des "militants" élus d'un parti vers d'autres partis. Une question peut alors se poser. A qui l'"élu" doit-il son élection ? A lui-même ou au parti qui l'a porté sur sa liste ? On revient ainsi au mode de scrutin. Un scrutin de liste privilégie le parti car c'est lui qui sollicite la confiance. Un scrutin uninominal à deux tours privilégie par contre le candidat. Dans le premier cas, la perception est que c'est le candidat qui doit à son parti, alors que dans le second cas, c'est le parti qui doit à son parti.A qui faudrait-il accorder la primauté ? Au candidat " élu " ou au parti plébiscité ? Dans les deux cas, de toute façon, il y a quelque part une trahison qui laisse à penser que les intérêts sont supérieurs aux convictions. La trahison envers les électeurs qui n'ont pas été consultés sur les changements à apporter par rapport aux engagements. L'instabilité des majorités est due également au changement de coalitions avec des implications sur la stabilité du président de l'assemblée locale. Là encore, il n'est pas dit que ce sont les intérêts des populations qui ont primé sur les intérêts personnels. Les élus font ce qu'ils veulent du mandat qui leur a été confié. Les populations ne sont sollicitées que durant les campagnes électorales et ignorées par la suite jusqu'aux futures campagnes électorales. N.B