Fin de " malentendu " entre le ministère des Transports et Aigle Azur. Les autorités algériennes viennent, en effet, d'octroyer, selon un communiqué parvenu hier à notre rédaction, l'autorisation de vols aux pavillons français, en l'occurrence, Aigle Azur et Air Méditerranée. Ainsi, la compagnie française Aigle Azur est autorisée à assurer 12 vols durant la période juin-juillet. Trois vols Paris-Oran, (les 1, 8 et 15 juillet), trois autres Paris-Alger, (les 26 juin, 4 et 11 juillet), et six autres vols Paris-Béjaïa (les 29 et 30 juin, 6, 7, 13 et 14 juillet). Les retours de ces douze vols se feront à vide. Concernant la compagnie aérienne Air Méditerranée, celle-ci s'est vu octroyé cinq vols Tours-Oran (les 8, 14, 21, 30 juillet et 2 août) et trois vols Toulouse-Oran (les 7, 8 et 10 juillet). Les retours se feront également à vide. Le reste du programme, au-delà du 15 juillet prochain, demeure, selon le ministère des Transports, à l'étude. Près de 200 passagers d'un vol pour Alger en partance de Paris ont été bloqués, rappelons-le, lundi dernier, à l'aéroport parisien d'Orly. Et pour cause, la Direction de l'aviation civile algérienne (DGAC) n'aurait pas accordé l'autorisation de vol à la compagnie française Aigle Azur, qui aurait demandé trois vols supplémentaires par semaine entre Paris et Alger. La compagnie française a évoqué un malentendu dans la relation de confiance qu'elle entretient avec les autorités de tutelles algériennes, d'autant que celle-ci, dépose, chaque année depuis sept ans déjà, auprès des autorités compétentes, un programme de vols à destination de l'Algérie pour la saison en cours. Ce programme a été proposé conformément à l'accord aérien établi entre la France et l'Algérie, qui ne prévoit pas de limite de capacité durant la haute saison (du 15 juin au 15 septembre). Cette fois-ci, et contrairement aux années précédentes, certaines demandes de vols supplémentaires sur l'ensemble du programme déposé sont restées sans suite. Ce qui n'est pas de l'avis du ministère des Transports, qui, en réaction à cet incident, a déclaré, il y a deux jours, que les relations aériennes entre l'Algérie et la France sont régies par un accord aérien qui prévoit un équilibre de fréquences de vols entre les deux pavillons algérien et français. Selon la tutelle, sur les lignes demandées, l'équilibre est déjà atteint avec une différence de 25% au profit du pavillon français, dont la compagnie Aigle Azur qui, dans ce cadre, a vu toute sa demande (9 vols/semaine entre Paris et Oran) déjà satisfaite. A noter que 7000 passagers ont été déjà transportés du 22 au 24 juin 2009 entre la France et l'Algérie sur les vols d'Aigle Azur. Lotfi C.