La Déclaration d'Alger sur les changements climatiques, en tant que position africaine commune pour servir de plateforme dans le processus de négociations du nouveau régime climatique mondial après 2012, a été citée, hier, comme référence par le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping. La Déclaration d'Alger, adoptée par les ministres africains de l'Environnement sur les changements climatiques, en novembre 2008, servira de plateforme de négociation pour le continent africain au sommet mondial sur les changements climatiques à Copenhague, le mois de décembre prochain. En ce sens, Ping a mis l'accent sur "l'augmentation du financement consenti dans le cadre du mécanisme d'adaptation et d'atténuation qui reste statique", au moment où l'Afrique continue, a-t-il expliqué, de dépendre des "contributions volontaires insuffisantes pour faire face à l'impact des changements climatiques". Le président de la Commission de l'UA a également estimé que l'Afrique est en droit de demander des compensations pour "dommages indirects" aux économies du continent, en réponse à la crise, un accès accru et qualitatif au marché financier du carbone ainsi que l'accès aux technologies nouvelles et propres. L. C.