La reprise de l'économie des grandes puissances et des pays émergents est attendue impatiemment par nombre de pays. Les raisons n'en semblent pas du tout être les mêmes? Ceux qui attendent cette reprise se divisent en deux catégories. Les pays de la première catégorie sont ceux qui exportent leur production de biens et de services, et qui attendent des investissements en provenance des pays riches et industrialisés. Ceux-là sont sur la bonne voie. Par contre, les pays de la deuxième catégorie sont ceux qui vivent des exportations de leurs matières premières, soit, pour ce qui nous concerne plus particulièrement, le pétrole et le gaz. Une relance de l'économie mondiale, ou plutôt des pays industriels, ne produit pas les mêmes implications dans le monde. Les uns en profitent pour faire avancer leur économie en dopant leurs exportations de produits fabriqués chez eux, créant ainsi des emplois durables. Les autres renforcent leur capacité à être de bons clients en disposant d'une assise financière grâce à la hausse des cours des hydrocarbures. A la limite, les premiers arrivent ainsi à équilibrer leurs échanges commerciaux sans dépendre de la vente en l'état de leurs ressources naturelles, et peuvent ainsi avoir une lecture d'un avenir assez serein sur le plan de l'économie. Les seconds n'arrivent à équilibrer leurs échanges commerciaux que par le recours à une ressource non renouvelable, et aléatoire du point de vue de sa transformation en devises par la vente à l'étranger. Des pays tel le nôtre n'ont pas encore le sens du concept de contribuable. Tant que le fonctionnement de l'économie dépend entièrement des recettes provenant de la vente des hydrocarbures, le citoyen n'a pas encore conscience qu'il est un contribuable pour s'intéresser aux dépenses d'Etat. N.B.