Le coup d'envoi de la troisième édition du festival du film arabe à Oran sera donné aujourd'hui dans la capitale de l'ouest avec, comme d'habitude, une participation massive des noms du cinéma arabe. Pas moins de douze longs métrages et quinze courts métrages seront en compétition officielle pour le grand prix de l'Hahaggar d'or décerné à la meilleure œuvre de chacune des ces catégories. Hormis les projections qui se feront en salle, plusieurs ciné-bus sillonneront toute la région de l'ouest dont Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Mostaganem. A l'affiche de ces ciné-bus qui diffuseront tous les soirs à partir de 21h des films relativement datés dont l'incontournable, "Mascarade " de Lyes Salem, " Rachida " de Yamina Bachir Chouik, " El Masir ", " Ayez Halki ", " De Hollywood à Tamanrasset", " Silence, on tourne ", " Alexandre New York" etc. Du 23 au 30 juillet prochain, Oran va renouer avec l'image et le son, une activité qui semble s'installer de plus en plus dans cette contrée où il n'existe depuis les années 80 aucun festival de cette envergure. Cette année, les organisateurs et à leur tête Hamraoui Habib Chawki, ex-DG de la télévision nationale et président de ce festival, a surtout misé sur les ciné-bus pour toucher le maximum de personnes qui ne pourront pas tous voir des films à cause du manque de salles. Ces ciné-bus seront implanté en plein air dans la quasi-totalité des grandes places publique-tel la place du premier novembre, Canastel, Port Saïd et le Front de mer. Pas moins d'une soixante de films seront programmés durant ce festival qui se maintient malgré les difficultés liées aux lieux de projection entre autres.