Les rencontres culturelles comme les Fennecs d'or, le festival du cinéma de Taghit, le festival du cinéma arabe d'Oran, qu'a instaurées l'ex-DG de l'ENTV et président de la fondation les Fennecs d'or, Hamraoui Habib Chawki, demeurent malgré que son initiateur soit subitement déchu de son poste honorifique qu'il a assumé durant près d'une décennie. La troisième édition du Festival international du film arabe aura bel et bien lieu cette année aussi dans la capitale de l'Ouest, une ville qui depuis 1989, (date où il y a eu tombée de rideau définitive sur un festival du court-métrage qui n'a pas fait long feu, -de 1985 à 1989-, avait définitivement rompu avec le 7ème art. L'événement qui s'organise comme chaque année dans le faste parce que son initiateur ne supporte pas le misérabilisme, aura lieu juste après le Panaf, exactement du 23 au 30 juillet prochain. A cet effet, le président de ce rendez-vous cinématographique, HHC, animera aujourd'hui une conférence de presse à la salle des conférences de la ville d'Oran, pour donner les détails autour des préparatifs ainsi que du programme de cette prochaine rencontre. Il est sûr que cette manifestation placée sous le haut patronage du président de la République se déroulera dans le cadre d'El Qods capitale de la culture arabe, tout comme elle l'était dans le cadre, " d'Alger capitale de la culture arabe " en 2007, lors de sa première édition. Voila donc pour les slogans officiels de ce rendez- vous qui sera sans doute une suite logique du Panaf avec plus de stars et d'invités qui viendront du continent africain, contrairement aux deux dernières années où le gros des convives était des orientaux. La nouveauté cette année concernera les projections de films dans les villes limitrophes comme Mostaganem, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Aïn Témouchent etc… Un séminaire consacré au cinéma arabe est prévu lors de cet événement où on annonce déjà l'arrivée plein de stars arabes ainsi que des comédiens et autres cinéastes qui travaillent dans la langue d'El Moutanabi. Plusieurs longs et courts-métrages seront projetés durant ce festival qui récompense les meilleurs œuvres du grand prix de l'Ahaggar. Comme dans tous les festivals, les films qui y seront projetés doivent être ww, c'est-à-dire tout neufs. Il est presque sûr que le public reverra une fois encore l'hégémonique, " Mascarade " de Lyes Salem et le flop qu'on a hissé très haut, " Sektou ", (ils se sont tus) de Khaled Benaissa. Grande question, quels seront les films en compétition sachant que les productions cinématographiques 2009, il y en a pas ou très peu ? Comment les organisateurs vont-ils meubler cet événement qui est en train de s'installer dans le temps est d'avoir ses propres habitués, les comédiens égyptiens, un pays que chérit tant Hamraoui Habib Chawki ? Deux salles seulement en l'occurrence, "Le Colisée" (ex-Essaâda) et la Cinémathèque d'Oran devront accueillir la projection des films en compétition. Pas suffisant pour un festival qui doit nécessairement avoir ses propres espaces publics permettant à la majorité des gens d'aller redécouvrir les vertus de l'image et du son. Mais chez nous, l'essentiel est dans l'image, cette image qu'on veut à tout prix donner d'une Algérie qui a ses rites culturels et même son cinéma. Yasmine Ben