Partenariat n Les participants à la première université d'été pour la communauté nationale à l'étranger ont insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts entre les cadres établis à l'étranger et leurs compatriotes de l'intérieur. «Il existe plus de 400 000 cadres entrepreneurs algériens à l'étranger qui doivent conjuguer leurs efforts avec les cadres de l'intérieur du pays pour contribuer efficacement au développement socio-économique de l'Algérie.» C'est la déclaration faite, hier, par Fetah Ouzzani, président du Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (Reage). Le président du Reage, qui intervenait à l'ouverture de la première université d'été pour la communauté nationale à l'étranger, a rappelé qu'un fonds d'investissement mixte pour la réalisation d'entreprises de dimension internationale servant les intérêts de l'Algérie a été créé. En effet, plusieurs ateliers ont été organisés, notamment sur les contributions individuelles et collectives de la communauté nationale établie à l'étranger pour le développement économique social et culturel de l'Algérie. Dans son intervention, Ghaleb Bencheikh, physicien et président de la conférence mondiale des religions pour la paix, a fait une présentation sur la citoyenneté active des Algériens à l'étranger. Dans ce contexte, l'intervenant a plaidé pour une meilleure organisation et une solidarité entre les Algériens établis à l'étranger. Pour sa part, Malik Bouacida, enseignant à l'université de Strasbourg, a présenté un exposé sur le soutien à l'investissement en Algérie et la formation des cadres. Il a fait une brève présentation du réseau «Réussir en Algérie», une association d'aide au développement et à l'investissement en Algérie qui existe depuis 2007, elle regroupe des institutions et des services publics (collectivités, associations d'élus, réseau consulaire et institutions représentatives de l'État…), des entreprises privées et publiques, mais aussi des organismes d'enseignement, de formation et de recherche. «Notre association a pour but de promouvoir l'investissement en Algérie, et ce à travers l'accompagnement des petites et moyennes entreprises», a expliqué M. Bouacida. L'association a organisé également des formations au profit des jeunes étudiants algériens, qui poursuivent leurs études en France. «Nous avons formé plus de 500 cadres et d'ici à 2010 le réseau formera plus de 2 000 cadres», a-t-il fait savoir. M. Bouacida a profité de cette université d'été pour lancer un appel aux jeunes étudiants afin de rejoindre ce réseau.Par ailleurs, Belgacem Rahmani, chargé de la formation à l'école HEC de Montréal, a donné un aperçu sur la communauté algérienne au Canada et les difficultés qu'elle rencontre notamment la pauvreté et le chômage. «Le Canada n'est pas l'Eldorado», estime M. Rahmani.