C'est un nouveau plus que vient d'inscrire la monnaie européenne par rapport au dinar. Ainsi, selon le cour officiel établi pour la journée d'hier, un euro valait 104,28 DA par contre le dollar s'échangeait à 72,41 DA. Sur le marché interbancaire néanmoins et pour la période allant du 30 juillet au 3 aout 2009, la banque d'Algérie avait fixait un encours d'un euro pour 102 dinars et d'un dollar pour 73 dollars. Sur le marché parralèle, la monnaie européenne caracole toujours malgré l'afflux estival des émigrés. une situation due notament par l'approche des saison du Hadj et de la Omra durant lesquelles la demande sur les devises augmente. Ainsi, un euro s'échangerait à 122 DA à l'achat et à 124 DA à la vente et un dollar s'échangeriat à 85 DA à l'achat et à 87 DA à la vente, du moins, selon les traifs fixés par les cambistes de la sphère informelle. Pour ce qui est du marché international, l'euro baissait hier face au dollar sur les marchés asiatiques, les investisseurs reprenant leur souffle après les échanges de ces derniers jours sur les marchés boursiers et de marchandises. A 06H00 GMT (08H00 HEC), la monnaie européenne perdait du terrain face au billet vert, à 1,4384 dollar contre 1,4410 mardi soir à New York, et face à la devise nippone, à 136,49 yens contre 137,24 la veille. Le dollar baissait lui aussi face au yen, à 94,89 yens contre 95,24 la veille.Le marché attendait la publication plus tard dans la journée de nouveaux indicateurs américains, comme l'enquête ADP sur l'emploi du secteur privé, les commandes industrielles ou l'indice ISM sur l'activité dans les services, avant les chiffres officiels du chômage américain vendredi. L'attention se portait notamment sur les dollars liés aux matières premières, comme le dollar canadien, australien et néo-zélandais -- des devises considérées comme plus rémunératrices mais risquées, et qui ont beaucoup progressé ces dernières semaines, soutenues par l'espoir d'une reprise de la demande mondiale. Le dollar néo-zélandais a ainsi atteint un plus haut depuis 10 mois face au dollar américain, alors que le dollar canadien reprenait sa progression, après une courte pause due au Premier ministre canadien Jim Flaherty qui s'inquiétait de la forte hausse de sa devise. Son inquiétude "témoigne peut-être d'un effort de concertation plus grande des gouvernements pour ralentir l'appréciation de leurs devises face au dollar", notent les analystes de Barclays Capital. En effet, ces gouvernements "veulent éviter une dépréciation sévère du dollar (américain) qui conduirait à une restriction des conditions monétaires à l'extérieur des Etats-Unis et pourrait soutenir une hausse des prix des matières premières, menaçant ainsi les prémices d'une reprise mondiale", ajoutent-ils. Mais selon les analystes, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque centrale d'Angleterre devraient conserver jeudi leurs taux directeurs inchangés à des niveaux historiquement bas, pour donner le temps aux économies de la région de sortir de la récession. Isma B.