Par B. Chellali A des faits nouveaux doivent répondre des solutions nouvelles, pour lesquelles il serait vain d'espérer trouver les clefs dans le passé. C'est dans cette difficile recherche du "nouveau" que l'on devrait affronter tous les aspects et les phénomènes de mutation susceptibles de devenir une partie permanente nécessaire, vitale même, de toute la production générale du pays. Dans ce contexte, on comprend pourquoi la réunion de la tripartite prévue à l'automne ne peut être que la nature d'un autre point de départ et de réponse à toutes les questions sociales et économiques qui se posent au pays, surtout qu'il s'agit de réajuster l'effort d'intensification et de diversification de la production et des supports sociaux que l'Etat livre au monde du travail et ce, dans le sillage du Pacte national économique et social. En fait, ce qui peut-être fait encore figure de concret et d'horizon immédiat dans l'action du gouvernement. Un raisonnement fondamental auquel tout le monde devra avoir recours, tant il est fondé sur la garantie d'un objectif déterminé pourvu de tous les moyens d'y parvenir et d'aboutir à la fin désirée en matière sociale et économique et le plus rationnellement possible pour la concrétisation de tous les outils devant conduire à la " floraison " du projet de développement national et déblayer le terrain à la réalisation de tous les objectifs assignés à l'amélioration des conditions de vie du citoyen, à la valorisation de la plate-forme suscitant l'investissement productif et la création de richesses à travers un style extraordinaire reposant sur le fondement d'un concept de " renouveau national " cristallisant à son tour tous les principes d'une culture des valeurs. Il y a donc de plus en plus de possibilités à saisir pour prendre des mesures et des décisions efficaces réalisables, au vu des instruments et des moyens puissants existants qui permettent sans nul doute à toute la " chaîne " de monter constamment pour enrayer les erreurs et les imprévisions. Un grand défi à relever, si l'on tient compte de tout le capital confiance qui est entre les mains du gouvernement pour dominer et maîtriser tous les problèmes. Cela suppose une volonté politique commune. Il n'en reste pas moins que certains rendez-vous importants ont été fixés qui permettent de mesurer les efforts et les progrès accomplis et ouvrir la voie à d'autres, à de nouveaux instruments dans l'application du programme présidentiel.