Par B. Chellali Dans le but d'atteindre les objectifs d'efficacité, le programme politique en vigueur depuis 2000 a intégré la performance en développement durable favorisant les principes d'équité et de solidarité sociale répandues par l'expansion économique. Une démarche entamée par l'Etat sous des aspects multiformes, exigeant une volonté inébranlable et une lucidité sans faille, car au-delà des intérêts économiques qui conditionnent le développement du pays, c'est tout le droit à l'existence des citoyens qui est pris en très forte considération. Cette démarche émancipatrice contre le sous-développement s'est matérialisée lors de la mise en œuvre du premier programme de soutien à la relance économique, qui a été l'instrument idéal dans l'amplification des moyens sur le chemin de la reconstruction du pays au sortir d'une tragédie nationale désastreuse, le second programme (2005-2009) est intervenu à son tour pour parachever les résultats du premier plan (2000-2004) et surtout d'être une réponse probante à tous les problèmes, conséquents de la tragédie nationale, d'autant plus judicieux que l'Algérien ne peut ignorer que le pays, après d'incommensurables sacrifices et efforts, s'est remis du choc provoqué par la décennie noire, et en même temps par une lutte contre les maux de cette décennie. L'Algérie traverse une étape décisive s'il en est, dans une conjoncture internationale pour le moins inquiétante, mais il s'agit au présent de faire en sorte que le développement participe à l'enrichissement de l'avenir national. De fait, les orientations politiques contenues dans les grands axes du programme présidentiel sont un outil au service de la création de la prospérité et de façon à contribuer à davantage aux tâches à effets collectifs, dont la valeur de l'"offre" répond amplement à l'attente de la demande populaire. Ainsi, il est plus rentable d'intervenir dans les grands pôles de développement dans une vision de développement régional équilibré qui se particularise par une double volonté : affirmation de la généralisation des investissements attractifs en matière économique et sociale qui, déjà s'exprime par la multiplication et la diversification des chantiers et souci d'établir des choix commandé par l'intérêt de tirer des avantages puisés des ressources naturelles du pays. L'étape actuelle avec tout l'impact des acquis oblige le citoyen à prendre conscience de la nécessité de progresser dans cette voie, la société civile à apporter son effort "fervent" pour mettre en valeur les propres ressources du pays, qui doivent à leur tour tendre vers un impératif propre : renforcer la dimension économique et sociale et ce, partout où il y a de la croissance. C'est un défi exaltant, qui couvre, ne l'oublions pas, bien des intérêts suprêmes de l'Algérie.