L'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) vient de lancer des appels d'offres national et international restreint pour la réalisation d'une étude APD et DCE de deux lignes ferroviaires électrifiées. La première relie Béni Abbès à la wilaya de Bechar sur une distance de 250 km. La seconde ligne consiste à moderniser et rectifier le tracé du tronçon des lignes ferroviaires entre Tuilerie et Tébessa sur une distance de 118 km et entre Bouchegouf et M'djez Sfa sur une distance de 10 km pour une exploitation à 160 km. Ces appels d'offres s'adressent à tous les bureaux d'études et aux groupements de bureaux d'études ayant l'expérience et l'aptitude requises dans les études ferroviaires et justifiant d'au moins d'une étude similaire en nature (étude APD et DCE d'une nouvelle ligne ferroviaire électrifiée) réalisée au cours des cinq dernières années, justifiée également par une attestation de bonne exécution délivrée par le maître d'ouvrage et authentifié par les autorités consulaires algériennes dans le pays où les prestations objet de cette attestation ont été réalisées. Par ailleurs, les bureaux d'études intéressés par le présent appel d'offres peuvent retirer le cahier des charges à la direction des marchés et des affaires juridiques de l'Anesrif qui est située au 15 rue colonel Amirouche Rouiba, Alger. Aussi, les bureaux d'études intéressés doivent payer une somme préalable non remboursable de 10 000,00 DA à verser directement au compte de l'Anesrif. En outre, il faut noter que l'Agence nationale d'études et de suivi des investissements ferroviaires a lancé plusieurs avis d'appels d'offres pour sélectionner des bureaux d'études qui se chargeront de réaliser des avant-projets sur tout le territoire national. Ce programme permettra à l'Algérie de se doter d'une infrastructure moderne et d'offrir aux voyageurs des moyens de transport combinant rapidité et sécurité. De plus, la réalisation du projet d'électrification de tout le réseau national fera de l'Algérie l'un des rares pays à se doter d'une telle infrastructure. Les pouvoirs publics ont mobilisé des enveloppes financières conséquentes de l'ordre de 900 milliards de dinars pour la modernisation des chemins de fer. L'ambitieux plan de modernisation du secteur ferroviaire vise à renforcer la sécurité sur les lignes et à relever le défi de la vitesse des trains, un des facteurs qui ont fait fuir les voyageurs vers les autres modes de transport. L'Anesrif², qui constitue un outil de management des chantiers ferroviaires, a pris en main les projets en question, en assurant l'expertise et le suivi des travaux. Ces lignes électrifiées permettent la mise en place de trains dits automotrices dotés de vitesses supérieures à 160 km /heure et d'un confort irréprochable. Les rotations assurées, aujourd'hui, sur le réseau de la banlieue algéroise ont soulagé grandement les usagers et décongestionné considérablement plusieurs villes. Avec l'expérience acquise en la matière et les moyens mis à sa disposition, l'Anesrif compte accélérer la cadence des travaux pour la réalisation de l'ensemble de ces projets inscrits dans le cadre du plan national de développement des chemins de fer. S'agissant également du même programme, le nouveau plan ferroviaire du quinquennal 2010-2014 prévoit une densification du réseau ferroviaire au centre, à l'est, à l'ouest, et au sud du pays au grand soulagement de la population et du monde économique. Ce maillage de lignes devra conférer à l'Algérie une autre image. Nassim I.