Les mesures de la nouvelle loi de finances complémentaire (LFC) pour 2009 continuent de susciter encore débat chez les Français. L'application de ses mesures inquiètent certains élus français, notamment concernant la situation du port de Marseille qui a connu une baisse considérable de ses activités dont près de 40% sont orientées vers l'Algérie. Il est attendu, dans ce cadre, une rencontre imminente des entreprises françaises exerçant en Algérie. D'ailleurs, le premier adjoint au Maire de Marseille, Roland Blum, a annoncé qu'il souhaitait rencontrer le gouvernement algérien lors de sa prochaine visite en Algérie prévue les 20 et 21 octobre prochain. Selon, la presse française, une rencontre imminente des élus et des entreprises françaises exerçant en Algérie interviendra très bientôt. Dans un communiqué daté du 25 septembre, Michel Vauzelle, pésident du Conseil régional Provence Alpes Côte d'Azur confirme qu'une délégation d'élus provençaux devrait se rendre prochainement à Alger pour rencontrer le gouvernement algérien. Ces élus comptent se faire les porte-paroles des opérateurs marseillais auprès du gouvernement algérien concernant le changement de politique économique, motivé, selon Ouyahia, par le souhait de voir la facture des importations se calmer un peu. Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat française au commerce extérieur, rencontrera, demain, les responsables politiques et consulaires locaux, les fédérations professionnelles et les opérateurs du commerce avec l'Algérie, indique-t-on encore. D'autres part, les responsables des entreprises françaises qui interviennent en Algérie se réuniront le 13 octobre prochain à Alger, sous la direction de Yves-Thibault de Silguy, président du groupe de construction et de services associés Vinci et du Conseil des chefs d'entreprise France-Algérie. Aussi, Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, et Marc Bouteiller, chef de la mission économique française en Algérie, assisteront également à cette réunion dont l'ordre du jour exact n'a pas été communiqué, rapporte "econostrum.info". Il semble, toutefois, évident que les chefs d'entreprise aborderont la question des conséquences sur leurs activités de la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2009 adoptée par le gouvernement algérien, note-t-on. Ces mesures inquiètent particulièrement les entreprises françaises exerçant ou travaillant avec l'Algérie. C'est notamment le cas du port de Marseille dont près de 40% des activités sont orientées vers l'Algérie. Il convient de rappeler que l'application des nouvelles mesures prises dans le cadre de la LFC 2009, dans le seul but de freiner les importations de l'Algérie, certaines démarches d'exportations vers l'Algérie ont été ralenties en raison notamment de l'obligation de recourir au crédit documentaire, la taxation à hauteur de 3% des services achetés à l'international et l'interdiction totale d'importer des engins de TP d'occasion, pièce maîtresse des échanges de l'UMF (Union Maritime et Fluviale Marseille-Fos) avec l'Algérie. Samira H.