Le plan de développement et d'investissement présenté par la SNVI a été accepté par le Conseil des participations de l'Etat (CPE).Le P-DG de la société de véhicules industriels l'a annoncé hier sur les ondes de la radio chaîne III, en soulignant que ce plan, vieux de "10 ans, permet un redéploiement de la SNVI tant sur le marché national qu'international, et d'envisager l'avenir avec plus de sérénité". Des moyens financiers seront ainsi mis à la disposition de la société pour le maintien de "l'activité stratégique comme la carrosserie". Des discussions sont entamées avec le ministère des Finances pour définir un "planning pour sa mise en œuvre". Mokhtar Chahboub, le P-DG de la SNVI, a expliqué les axes prioritaires de ce plan qui s'articule notamment autour d'un "fonds de roulement et d'un plan d'investissement à court terme de l'ordre de 3 milliards de dinars et de 10 milliards à long terme". Autre point nodal de ce plan est la prise en charge de l'endettement de la SNVI estimé à "60 milliards de dinars en plus du découvert de 42 milliards de dinars". Il affirmera à ce propos, qu'il a reçu des assurances sur cette question "primordiale". Autant de problèmes en suspens depuis des années qui seront résolus et sur lesquels repose le développement de la société qui produit annuellement 45.000 véhicules de 6 tonnes à plus de 38 tonnes avec un chiffre d'affaires, de 40 milliards de dinars et "nous envisageons d'atteindre 10.000 véhicules à l'avenir". Néanmoins, le premier responsable de la SNVI a déclaré que les capacités réelles de la société restent sous exploitées du fait "du manque en financement et du problème récurrent avec la banque". Abordant le volet partenariat comme celui de la carrosserie de Tiaret et les boites de vitesse contracté avec l'allemand ZDF, Mokhtar Chahboub le qualifie de "positif et dit ne pas y renoncer". Il souligne au passage que sa société sera "majoritaire à hauteur de 51% dans les futurs contrats, et ce conformément à la nouvelle réglementation". Des discussions sont déjà "engagées avec de grand constructeurs de bus et de camions", a-t-il déclaré. En attendant, la SNVI est confortée par les commandes publiques de camions et de bus dont le plan de charge est estimé à "35 milliards de dinars en plus des 4 à 5 milliards de dinars venant du privé". Le principe de la préférence nationale, a fait que l'entreprise de transport urbain "Etusa" en fasse de même en commandant "210 bus qui seront livrés en 2010", a-t-il ajouté. Abordant la fabrication de la pièce de rechange et de composants, le P-DG de la SNVI s'est montré optimiste quant au développement de ce segment d'activité car le tissu industriel existe déjà. Il met en avant, l'exemple de sa société qui travaille avec "200 sous-traitants mais qui ont besoin de soutien". Abdelghani M