Le gouvernement compte ouvrir, très prochainement, des succursales de banques publiques à l'étranger, afin d'aider et accompagner les investisseurs et jeunes entrepreneurs algériens établis à l'étrangers désirant investir dans leur pays d'origine. C'est du moins ce qu'a fait savoir le ministre de la Solidarité nationale, et de la Communauté algérienne à l'étranger, Djamel Ould Abbès, lors de l'inauguration de l'atelier de rencontres de deux jours regroupant 20 chefs d'entreprise issus de la diaspora algérienne résidant en France ainsi que les principaux acteurs de l'investissement en Algérie organisé, hier, à Alger. Le ministre a indiqué, à cet effet, que la volonté politique des pouvoirs publics est d'exprimer tout le soutien à cette communauté, ainsi que le besoin de l'Algérie, leur patrie, de leurs savoir-faire afin d'accompagner le processus de développement économique du pays. Il annoncera, dans ce cadre, la création prochaine du Conseil consultatif de la communauté nationale à l'étranger. "En cette nouvelle ère de sollicitation de la communauté nationale établie à l'étrangers, nous souhaitons partager avec eux les actions, les réunir pour les engager en direction de tout ce qui pourrait rendre acceptable le niveau de développement de l'Algérie" a indiqué le ministre. Il a, entre autres, souligné l'importance de la mobilisation de cette communauté dans le développement durable du pays. Il insistera, à cet égard, sur l'impératif de donner la chance à la frange juvénile. Cette action participera à la mise en place de conditions favorables pour un dialogue fructueux de part et d'autre. Cela devrait se traduire par une amélioration de la demande de l'investissement dans ce pays, une sécurisation des conditions d'implantation et une valorisation des capacités des migrants entrepreneurs à investir dans leur pays d'origine. De son côté, le président de l'Acim, M. Mahmoud Bousbia Salah, a souligné que cette rencontre est destinée à la promotion de l'investissement en Algérie pour les entrepreneurs de la diaspora algérienne établie en France. "A l'heure où les autorités algériennes apportent quelques changements notables sur les règles juridiques, fiscales et financières, Acim se donne comme objectif principal pour cet atelier de faciliter les démarches des chefs d'entreprise de la diaspora algérienne établie en France qui s'intéressent à l'investissement dans leur pays d'origine" a-t-il indiqué. Certains participants à cet atelier des chefs d'entreprise ont, en outre, relevé les quelques contraintes et obstacles qui freinent néanmoins l'investissement de cet catégorie dans leur pays, notamment les dernières mesures concernant le crédit documentaire. Un autre intervenant dans le domaine de la pêche a, en revanche, souhaité développer davantage ce secteur en Algérie, en déplorant le fait que son entreprise réalise un succès au Maroc à Agadir, au lieu de son pays. L'agence Acim a, effet, recensé 80 entreprises issues de la diaspora algérienne intéressées par des investissements en Algérie. A signaler que Acim œuvre pour le développement et l'insertion économique dans les pays de la rive sud de la Méditerranée et en particulier au Maghreb. Celle-ci a contribué à la formation de 80 cadres de l'Ansej et l'Angem. A noter que cet atelier à été organisé par l'agence Acim en partenariat avec l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) et financé par Anima dans le cadre du programme Invest In med. Samira Hamadi