Déjà au 19e siècle, Le Royaume Uni, tirait sa réputation de sa gigantesque puissance aussi bien industrielle que maritime. Sa réputation s'est également, faite à cette époque là grâce à son rôle dominant dans le développement de la démocratie parlementaire et dans le développement de la littérature et de la science. A son zénith, l'Empire britannique s'est étendu sur plus d'un quart de la surface de la planète. La première moitié du 20e siècle a vu une sérieuse diminution de la puissance du pays au cours des 2 guerres mondiales. La deuxième moitié du siècle a vu le démantèlement de l'Empire, et le pays s'est transformé en une nation européenne moderne et prospère. En tant que l'un des 5 membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, membre fondateur de l'OTAN et du Commonwealth, la G.B. poursuit son approche globale vers la politique étrangère et pèse actuellement son degré d'intégration avec le continent Européen. Membre de l'U.E., le pays a choisi de rester en-dehors de l'Union monétaire européenne pour le moment. Il est aussi question d'une réforme constitutionnelle pour le pays. Le Parlement écossais, l'Assemblée nationale pour le pays de Galles et l'Assemblée de l'Irlande du Nord ont été établis en 1999. Ce qu'il faut savoir, c'est que, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord en forme longue, est un État indépendant d'Europe créé en 1801 et composé de la Grande-Bretagne (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles) et de l'Irlande du Nord. Attention, il ne faut surtout pas confondre le Royaume-Uni avec l'Angleterre, l'un des pays qui le constituent, ni avec la Grande-Bretagne, l'île principale.
Une économie avec des pics On ne cessera jamais de le dire : le Royaume-Uni est l'un des premiers pays commerciaux et industriels du monde. Avec un produit intérieur brut (PIB) d'environ 1 700 milliards d'euros en 2004, il occupe le quatrième rang mondial, derrière les Etats-Unis, le Japon et l'Allemagne. Le PIB britannique a dépassé le PIB français en 2003. Le Royaume-Uni n'adhérerait pas à la monnaie unique - l'euro - mis en circulation en janvier 2002. Cependant, après avoir ratifié le traité d'Amsterdam en juin 1998, un " plan national de transition " vers l'euro à partir du 1er janvier 1999 a été annoncé en novembre 1998. Après deux décennies de libéralisation à marches forcées de l'économie britannique, le gouvernement de Tony Blair a mis en place quelques mécanismes de régulation sociale. En mars 1998, la Chambre des communes a donné son accord pour l'instauration d'un salaire minimum, entré en vigueur en avril 1999. A environ 10 livres de l'heure, le salaire minimum britanique est le plus élevé du monde. Le chômage est officiellement à un taux très bas, mais les chômeurs non-pris en compte dans les statistiques (inaptes au travail) sont plus de deux millions : le Premier ministre compte d'ailleurs prendre des mesures pour les remettre au travail. La pauvreté reste préoccupante. Selon l'OCDE, le taux de pauvreté à 50% du revenu médian en 2000 était de 11,4% au Royaume-Uni. Le New Policy Institute recense en 2004 environ 8 millions de personnes vivant avec moins de 50% du revenu médian, soit environ 13% de la population britannique, et 12 millions vivant avec moins de 60% de ce revenu, soit environ 23% de la population du pays. Le secteur des services, notamment financiers grâce à la City, se porte bien, alors que l'industrie est en déclin, symbolisé par la faillite de Rover et la fermeture d'une usine de Jaguar. La croissance britannique est basée sur quelques atouts dont quelques uns sont fragiles. L'évolution récente montre, également, une détérioration de plusieurs composantes de son économie. Depuis le début des années 2000, et plus particulièrement depuis 2003, l'économie britannique se dégrade pour des raisons essentiellement structurelles. Certains attribuent cette chute des performances aux réformes sociales de Tony Blair ayant débuté à la même période. Les conséquences se retrouvent au niveau de la balance commerciale et dans le dérapage des comptes publics. Un sous équipement en infrastructures, En 2005, l'OCDE demande au Royaume-Uni de faire un effort pour rattraper son retard, ne serait-ce qu'au niveau de l'entretien des équipements existants.
L'épuisement de la manne pétrolière Le pic pétrolier au Royaume-Uni a été atteint en 2000. En 2004, la production de pétrole de la mer du Nord a encore chuté de plus de 10%, et dans ces conditions, il est probable que le Royaume-Uni devienne, pour la première fois depuis plus de 25 ans, importateur net de pétrole à la suite du tassement de sa production. En effet, selon les chiffres publiés en 2005 par l'Office des statistiques nationales (ONS), le Royaume-Uni a enregistré au troisième trimestre 2005 le premier déficit de la balance pétrolière depuis le début des années 1980. En volume, les exportations de pétrole brut ont représenté 11,2 millions de tonnes, en baisse de 24 % par rapport au deuxième trimestre, tandis que les importations ont progressé de 3,3 % à 13,68 millions de tonnes.
Le manque de productivité Il résulte du fait qu'un grand nombre de salariés, chômeurs ou non, ne participent pas à la production et d'un absentéisme important. Les horaires hebdomadaires longs et élastiques (48 heures est le maximum légal, bien que rarement atteint) diminuent la productivité générale. Ainsi, plus de 15 % de l'absentéisme serait frauduleux. Par ailleurs, il est à noter que le temps de travail inclut en général des périodes où le salarié ne travaille pas réellement (les temps de pause et du repas de midi), ce qui n'est pas le cas en France. Le faible taux de chomage. Les élements les moins productifs se trouvant en premier au chômage, les pays ayant un fort taux de chômage ont statistiquement une productivité plus élevée. Par ailleurs, un grand nombre de salariés, non chômeurs, ne participent pas à la production. La productivité est ainsi de 20 % inférieure à celle des Français, et de 40 % moindre que celle des Étatsuniens.Il est de plus, aggravé par des éléments spécifiques au Royaume-Uni. Dans le cas par exemple des fermetures d'usines dans le secteur automobile (Ford, Peugeot, ...) au profit de pays de l'Europe de l'est, on peut, évidemment, souligner le manque de compétitivité globale des usines britanniques vis-à-vis de ces nouveaux pays aux coûts plus attractifs. Toutefois dans ce domaine, la faible productivité se rajoute à d'autres handicaps tels que la livre britannique (monnaie non liée à l'euro, avec des risques potentiels de change) ou à la situation des sites de production, excentrée par rapport aux marchés visés. Ce manque de productivité est, avec la disparition de la manne pétrolière, une des causes de la balance commerciale déficitaire du Royaume-Uni.