Les pays maghrébins (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) constituent des marchés prometteurs pour les investisseurs européens. Plusieurs projets ont été lancés dans le cadre des politiques de développement économique de ces pays. L'Algérie, à titre d'exemple, a lancé, dans le cadre de sa stratégie de relance économique, plusieurs chantiers, la construction d'un million de logements des barrages, des routes, des réseaux ferrés.. etc. Ce qui veux dire, que les marchés porteurs ont besoin de l'expertise étrangère. C'est dans ce contexte qu'un Forum sur les marchés dynamiques et les secteurs porteurs au Maghreb aura lieu le 18 novembre prochain à Saint-Etienne (Centre-Est de la France), apprend-on auprès des organisateurs. Initiée par la Chambre de Commerce, d'Industrie et des Services de Saint-Etienne, cette rencontre s'adresse à la fois aux jeunes entreprises en développement, aux PME engagées à l'export et aux grandes entreprises présentes ponctuellement sur ce secteur géographique et souhaitant structurer cette implantation. Cette journée a pour objectif de présenter les opportunités d'affaires et les possibilités de partenariats en Algérie, au Maroc et en Tunisie, faire connaître aux entreprises de la Loire Sud les secteurs porteurs et les programmes de développement économique mis en place par les gouvernements des trois pays et de développer à terme les échanges entre la Loire et ces pays dynamiques à proximité de l'Europe. Le Forum a également pour but de développer le réseau et les connaissances des entreprises n'ayant pas de courant d'affaires avec cette région et d'apporter des conseils spécifiques et individualisés pour les entreprises rencontrant quelques obstacles dans leur implantation dans ces trois pays. Pour les organisateurs, les pays du Maghreb comportent d'importants atouts pour le développement d'affaires des entreprises de la Loire Sud, dont des secteurs à forte valeur ajoutée (TIC, aéronautique, textile), des villes et pôles d'activités économiques créés grâce aux nombreux investissements publics et la présence d'un réseau dense d'experts pouvant constituer d'excellents relais et accompagner les entreprises en fonction de leurs spécificités. "L'Algérie est un marché stratégique pour les entreprises françaises car il représente le premier débouché vers l'Afrique. Il occupe la troisième place après la Chine et la Russie", avait souligné, au mois de février dernier, le chef de la mission économique française en Algérie, Marc Bouteiller. La France était en 2008 le premier fournisseur de l'Algérie avec 6,421 milliards de dollars et son 4e client avec 6,465 milliards de dollars, selon les chiffres des douanes algériennes. Marc Bouteiller a rappelé que la France est le premier fournisseur de l'Algérie détenant 16,5% des parts du marché, en précisant que 70% des exportations sont assurés par des PME qui représentent à elles seules plus de 2,5 milliards d'euros. Donc la France essaye de consolider davantage ses relations économiques et commerciales avec l'Algérie. Il convient de signaler, par ailleurs, que ce forum intervient avec la venue en Algérie de la secrétaire française d'Etat chargée des aînés, Nora Berra, qui est attendue à Alger à partir d'aujourd'hui, indique un communiqué vendredi. "Elle s'entretiendra sur les défis du vieillissement avec ses homologues algériens, Djamel Ould Abbès et Nouara Saâdia Djaafar", avec qui elle abordera "les perspectives d'une éventuelle coopération entre les deux pays en matière de gérontologie". Nora Berra profitera de l'occasion pour "rappeler les liens historiques qui unissent la France et l'Algérie". Samira H.