En marge de la séance plénière de l'APN, consacrée au vote du projet de loi de finances pour 2010, le ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat, M. Mustapha Benbada, s'est exprimé sur la tenue aujourd'hui, de la tripartite. Il a souligné que "c'est une opportunité pour dissiper les craintes exprimées par les opérateurs économiques au sujet de certaines mesures économiques contenues dans la loi de finances complémentaire pour 2009". Il a également soutenu que "le gouvernement expliquera, lors de la tripartite, les aspects positifs de ces mesures au plan de la préservation des emplois et de l'économie nationale et œuvrera à dissiper les craintes exprimées par les opérateurs économiques dans ce domaine". Interrogé sur la visite d'une délégation du Medef, la semaine dernière, le ministre a indiqué que "les représentants de cette organisation ont compris, suite aux rencontres qu'ils ont eues avec plusieurs membres du gouvernement que les dernières mesures étaient légitimes pour la protection de l'économie nationale à l'ombre de la crise financière mondiale et ne visent en aucun cas à empêcher l'investissement". Les entreprises françaises, a-t-il poursuivi, "savent très bien que l'investissement en Algérie est très lucratif et offre des conditions autrement plus incitatives en comparaison avec d'autres pays", a-t-il conclu. N. B. Rationalisation de l'utilisation des eaux d'irrigation Un programme de 10 milliards de DA En marge de la séance plénière de l'APN consacrée au vote du projet de loi de finances 2010, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a annoncé l'élaboration en cours d'un programme d'envergure auquel une enveloppe de 10 milliards de DA a été consacrée pour encourager les paysans à acquérir les équipements destinés à la rationalisation de l'utilisation des eaux d'irrigation. M. Benaïssa a précisé qu'"au titre de ce programme, élaboré en coordination avec les ministères de l'Agriculture et des Ressources en eau, il a été convenu avec plusieurs banques de faciliter l'octroi des crédits nécessaires aux paysans pour l'acquisition de systèmes d'irrigation économiques". Il a, en outre, cité un programme similaire pour la mécanisation de l'activité agricole, qui permet de moderniser les équipements de la production agricole. A une question sur les modalités de concession du foncier agricole dans le cadre de la loi d'orientation agricole, M. Benaïssa a précisé que "les textes d'application, en cours d'élaboration, au niveau du ministère, proposent la réduction de la durée de la concession des terres agricoles à 44 ans au lieu de 99 ans, en vigueur actuellement, tout en facilitant les conditions d'obtention des crédits destinés au financement". Selon lui, cette proposition devra concerner 100 000 exploitations agricoles individuelles et collectives. N. B.