Le ministre de la Petite et moyenne entreprise et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, a déclaré, cette semaine, qu'« il n'est pas possible aujourd'hui d'injecter de l'argent dans des entreprises qui ne seront pas rentable. Elles doivent fermer ». Le ministre répondait à une question qui évoquait la nouvelle stratégie du gouvernement qui consiste à soutenir, financièrement, les entreprises en difficulté. Pour le cas des petites et moyennes entreprises, le ministre n'a pas hésité de renvoyer froidement les demandeurs de ressources. Selon lui, « l'Etat a injecté 40 milliards de dinars entre 1988 et 1994 au profit des entreprises touchées à cette époque-là, par les pertes de change ». M. Benbada fera comprendre que « des mesures de ce genre sont exclues ». Mais il précise : « En parallèle, nous pouvons aider les entreprises confrontées à des problèmes suite à une conjoncture imprévue et en mesure de rebondir. » Le ministre s'est exprimé en marge d'une séance consacrée à la signature d'un protocole d'accord entre le Conseil national consultatif pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (CNCPME) et la Confédération patronale des petites et moyennes entreprises catalanes. Mustapha Benbada a estimé qu'il est temps « de nouer des rapports de partenariat avec des promoteurs étrangers. Partenariat basé sur l'investissement et le transfert de technologie et de savoir-faire ». C'est dans cet esprit qu'est signé l'accord en question avec les hommes d'affaires espagnols. La convention en question porte sur le développement de la coopération entre les deux parties et la recherche des possibilités de partenariat dans différents secteurs tels que l'agroalimentaire et l'hydraulique. Aussi, y sont évoquées les questions de transfert de technologie et de développement des réseaux de sous-traitance touchant moult créneaux.