Les prévisions du ministère de l'Agriculture sont plutôt optimistes en matière de production pour les récoltes d'arrière-saison et de saison.Amar Essabah, directeur de la régulation et de la production parle d'une hausse de la production de la pomme de terre d'arrière- saison de " 30% cette année, soit 300 000 tonnes pour une superficie de 40 000 hectares qui a augmenté de 6 000 hectares par rapport à 2008 ". Invité de la radio chaîne III, il affirme que les différents dispositifs mis en place ont donné leurs fruits à telle enseigne que la période dite de " soudure au mois d'octobre dernier", synonyme de forte tension sur ce tubercule est passée " sans rupture contrairement aux années précédentes ". Le même responsable prévoit également une production importante pour ce mois de décembre et janvier prochain ce qui va permettre une " baisse sensible des prix de la pomme de terre sur les marchés ". Pour ce qui est de la production céréalière, Amar Essabah précisera que les efforts déployés l'année passée seront reconduits et même " faire plus cette année avec l'acquisition de quantités de semence plus importantes, de qualité supérieure et certifiée ainsi que la mise à la disposition des agriculteurs de 2 millions de quintaux d'engrais ". Amar Assabah n'omet pas au passage de rappeler que la production céréalière cette année de 61 millions de quintaux de est "exceptionnelle " en plus de la production de l'orge qui couvrira les besoins d'ici 3 ans, mais le point noir reste le déficit en blé dur qui se fait toujours ressentir. C'est pourquoi le ministère s'attelle à sensibiliser les agriculteurs à intensifier la production grâce à un programme de formation mais aussi de soutien financier de l'Etat. Dans ce registre, le responsable au ministère de l'Agriculture a souligné que "8000 dossiers sont déposés dans le cadre du crédit Rfig sans intérêts". Le soutien de l'Etat se matérialise également à travers les différents fonds mis à la disposition des fellahs. Au total, ce sont pas moins de " 50 milliards de dinars d'aide annuellement qui sont accordés aux agriculteurs mais qui sont insuffisants car on peut faire davantage", a-t-il déclaré. De même pour le budget global du ministère de l'Agriculture qui est de " 200 milliards de dinars ", une enveloppe jugée " insuffisante " par Ammar Assabah. Abdelghani M