Dans la perspective de la tenue de son 3e congrès, le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) organise aujourd'hui à Seraidi (Annaba), une session préparatoire du congrès qui se déroulera les 25, 26 et 27 du mois en cours à Alger, lit-on dans un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction. Le même communiqué précise que cette session est la dernière en son genre avant la tenue du congrès. Ce congrès se tiendra, affirment les représentants du Cnes, à un moment crucial du combat syndical face à la position du ministère qui présente des lenteurs dans la détermination du statut particulier de l'enseignant-chercheur et au moment où les revendications socioprofessionnelles des enseignants de l'université sont restées sans écho malgré les promesses de la tutelle. De ce fait, les sujets clés de cette rencontre, seront, bien évidemment, l'élaboration des informations sur le statut de l'enseignant-chercheur ainsi que la démarche qu'il faut entreprendre avec la tutelle afin d'arriver aux buts tracés dans la plate-forme de revendications des enseignants. A ce sujet, les membres du Conseil national ont affiché clairement leur mécontentement vis-à-vis du département de M. Harraoubia. Le Cnes souligne dans le communiqué qu'encore une fois "les engagements de la tutelle concernant l'essentiel des revendications des enseignants n'ont pas été respectés et exprime sa grande inquiétude quant à la lenteur du traitement réservé par les pouvoirs publics aux textes d'application du statut général et à l'élaboration de la grille des salaires de la Fonction publique". Ce qui a généré un "retard dans la promulgation du statut particulier de l'enseignant-chercheur". A cet égard, l'organisation syndicale appelle l'ensemble des enseignants à "œuvrer à la réussite du troisième congrès de leur syndicat qui reste le seul moyen de mener les luttes futures". Ce 3e congrès, très attendu par les représentants du Cnes en général et l'ensemble des enseignants universitaires en particulier, se veut une fructueuse démarche pour la poursuite de la lutte syndicale des enseignants du supérieur et une occasion pour dénoncer fermement l'attitude des pouvoirs publics concernant leurs engagements qui tardent à être réalisés. Par ailleurs, le Cnes appelle l'ensemble des sections à "exprimer leur solidarité et à se préparer pour d'éventuelles actions de soutien effectif".