Après une pression médiatique exercée sur le thème de la révision de la Constitution et de l'élection présidentielle, après également la pression médiatique exercée sur les questions liées à la sécurité alimentaire, après que fut constatée la grande indifférence populaire au renouvellement partiel du sénat, le silence actuel vide la vie politique de tout son sens. La vie économique également. Les populations sont parfois allumées sur des thèmes brûlants puis abandonnées sans aucune annonce. Il est alors normal et légitime que la " chose politique et la chose économique " n'attirent plus les grandes foules. Dans ce genre de situation, serait-ce l'initiative qui serait tombée en panne? N'y en aurait-il plus de ceux qui seraient maîtres de leurs propos au moins pour donner l'image d'une libération des pensées pour qu'ils n'apparaissent pas pris en otage uniquement par les intérêts ? Il y a ainsi de ces actions qui s'amorcent pour certaines raisons indépendantes de la volonté de ceux qui prennent le train qui leur est désigné, et qui s'interrompent parce que débarqués également en dehors de leur volonté. Peut-on dire, qu'en conséquence, il n'y a pas la continuité des grandes questions étatiques tant sur le plan politique que sur le plan économique ?