Faisant face à des difficultés financières, le groupe énergétique espagnole Iberdrola a décidé de vendre certains de ses actifs. Ainsi, après s'être retiré d'une projet aux Etats-Unis, Iberdrola a annoncé hier avoir vendu sa participation dans l'irlandais Petroceltic et renonce à participer à un projet gazier en Algérie avec ce même groupe énergétique irlandais. Iberdrola a déclaré que cette opération lui rapporterait 43,9 millions d'euros nets. Le groupe recevra 34,5 millions de livres (39 millions d'euros) pour la vente de sa participation de 15,7% dans Petroceltic et 7,3 millions de dollars (5 millions d'euros) pour la cession de son option qui devait lui permettre d'acquérir 49% du gisement gazier algérien d'Isarene appartenant à la société irlandaise. Selon des informations de presse du mois de décembre, Iberdrola s'apprêtait à exercer son option d'achat, se lançant en Algérie et s'assurant ainsi un solide approvisionnement en gaz. Notons que cette session ne remet en rien en cause les intérêts du groupe espagnol en Algérie puisque celui-ci possède toujours 20 % dans la société Medgaz chargée de la gestion du gazoduc hyponyme. La société espagnole a précisé que cette décision intervenait dans le cadre de son plan stratégique 2008-2010, qui vise à maintenir la solidité financière du groupe et à optimiser sa structure de capital et le rythme de ses investissements. Le plan de redressement de l'entreprise prévoit la vente de certains actifs non stratégiques. C'est dans ce sens que le groupe espagnol a annoncé la semaine dernière avoir passé un accord pour la vente d'actifs aux Etats-Unis à la société énergétique américaine Inergy Midstream pour 45,5 millions d'euros. "La société New York State Electric & Gas Corporation, filiale d'Iberdrola, a passé un accord avec Inergy Midstream pour la vente d'un ensemble d'actifs intégrés dans Seneca Lake, pour 65 millions de dollars (45,5 millions d'euros), selon un communiqué transmis par l'autorité espagnole des marchés (CNMV). Au mois de décembre dernier Iberdrola a annoncé qu'il avait passé un accord de restructuration pour un prêt de trois milliards d'euros qui arrivait à échéance en 2010.