L'Algérie a conclu un accord avec l'Office des Nations unies portant sur l'ouverture d'un bureau d'appui régional pour l'Afrique du Nord et le Sahel (UN-SPIDER) pour l'utilisation des images spatiales pour la prévention et la gestion des catastrophes naturelles. C'est ce qu'a indiqué le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, jeudi dernier à Addis-Abeba, en marge de la 16e session ordinaire du conseil exécutif de l'Union africaine, préparatoire au 14e sommet de l'Union africaine, qui s'est ouverte, jeudi, dans la capitale éthiopienne. Lors de son intervention sur l'examen du rapport de la conférence ministérielle sur les technologies de l'information et de la communication, tenue en novembre dernier en Afrique du Sud, M. Messahel, a précisé que "cet accord facilitera l'exploitation et l'utilisation rapides d'images spatiales au service de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles". Comme il a tenu à souligner "le lien pertinent" entre la 3e Conférence africaine sur l'application des technologies spatiales au développement durable en Afrique, qui s'est déroulée à Alger du 7 au 9 décembre 2009, et le thème de la 14e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine sur le thème "les technologies de l'information et de la communication en Afrique : défis et perspectives pour le développement" à laquelle prendra part le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et qui se tiendra dans la même capitale du 30 janvier au 2 février 2010. M. Messahel a profité de cette occasion pour mettre en évidence les appels émis par le président de la République lors de la Conférence d'Alger, sur la nécessité de renforcer la coopération entre les Etats africains dans le domaine des sciences et technologies spatiales au bénéfice du développement du continent et de son développement durable. Et d'ajouter que le président Bouteflika avait appelé à "mettre en harmonie les sciences et les technologies spatiales avec les objectifs de connaissance et de gestion rationnelle des ressources naturelles et de rapprochement des Etats et des peuples africains par un renforcement des télécommunications par satellites". Il a par ailleurs, tenu à souligner le résultat positif qui découle de la conférence d'Alger, à savoir : la signature d'un accord de création d'une constellation satellitaire entre l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya, afin "d'échanger les données, collectées par les satellites de chacun de ces pays, pour une meilleure gestion des ressources et de l'environnement africains".