Un programme de formation à l'attention des journalistes, a été organisé hier, à l'école supérieure de banque, située à Bouzareah. Cette rencontre s'articulée sur deux thèmes centraux : le contrôle des changes et la balance des paiements. Ainsi, selon M. Benbelkacem Djamel, directeur central au sein de la banque d'Algérie, " la Balance des paiements est un état statistique ou sont systématiquement résumées, pour une période donnée, l'ensemble des transactions économiques d'une économie (les résidents) avec le reste du monde (les non résidents).le principes d'élaboration d'une balance des paiement répond à des principes généraux harmonisés sous l'égide du FMI ". " La balance de paiement est un compte tenu en crédit (+) et en débit (-). Toute opération entre un résident et un non résident donne lieu à deux inscriptions de même montant et de signe contraire (les crédits et les débits). L'une traduit la nature économique de la transaction, (exportation ou importation), l'autre traduit le mode de règlement de la transaction (paiement au comptant, crédit commercial) ", a affirmé M. Benbelkacem. Sur un autre terme qu'il s'agisse de flux réels, financiers ou monétaires, les flux de résidents à non résidents s'inscrivent en crédit (+) ; les flux de non résidents à résidents s'inscrivent en débit (-). Ainsi, toute diminution d'avoirs réels, financiers ou monétaires sur l'extérieur (ou une augmentation d'engagements vis-à-vis de l'extérieur) est inscrite en crédit (+). Et toute augmentation d'avoirs réels, financiers ou monétaires sur l'extérieurs ( ou une diminution des engagements vis-à-vis de l'extérieur) est inscrite en débit (-). La balance de paiements est donc un document équilibré par construction comptable aux erreurs et omissions prés. Dans le même contexte, la balance de payement de l'Algérie est en excédons depuis 2001. Mais en cas de solde courant (déficit courant) du au dépense d'une état supérieurs à sa production , le FMI a instauré des règles précis, celles de réduire les dépenses publics. Pour sa part, M. Ali Mustapha, directeur de contrôle des changes au sein de la banque d'Algérie, celui-ci a fait un petit aperçu sur ce thème très sensible. En effet, selon M. Ali : " le contrôle des changes s'entend de l'ensemble des dispositions légales et réglementaires dont l'objet est le contrôle des opérations donnant lieu à des mouvements de fonds de et vers l'étranger ". " La réglementation des changes permet de connaître, de surveiller et d'orienter l'ensemble des paiements et transferts de fonds de et vers l'étranger ", a-t-il indiqué. " L'existence d'un contrôle des changes signifie que les opérations de rapatriement et de transfert de fonds de et vers l'étranger doivent être contrôlées et justifiées ", a précisé M. Ali. Autre, " le contrôle des changes peut inclure notamment : la suppression ou la limitation des importations de certain biens ou services, la limitation des dépenses des touristes nationaux de certains biens ou services, la limitation des dépenses des touristes nationaux à l'étranger, la suppression ou la limitation des achats de valeurs mobilières ou immobilières à l'étranger par les résidents "a ajouté l'intervenant. Il a même expliqué que " le contrôle des changes est mis en place lorsqu'il y'a crainte de sorties trop importantes de devises (déséquilibre entre les entrées et les sorties de devises). Ce qui est le plus souvent le cas des petits pays en développement, et ceux vulnérables aux chocs extérieurs ( pays en instabilité politique, mono exportateur ou fortement endetté) ". Les attitudes et les politiques à l'égard des flux financiers suscitent toujours beaucoup de controverses. La raison est que la libéralisation des transferts de capitaux fait craindre une perte de souveraineté nationale et des conséquences négatives sur l'économie nationale. Pour l'Algérie, il est interdit de posséder en espèce lors d'une sortie à l'étranger, une somme supérieurs à 7 500 euros. Aussi, il est interdit de mettre en banque une somme considérable sans justification de sa nature, en plus elle peut être soumise à un contrôle de 72heures en commission de doute de peur de blanchiment d'argents.