D'une voix forte, claire et limpide, George Galloway, député britannique à la Chambre des communes, a dans une interview accordé à un media électronique, délivré son message : " face à la guerre que mène l'Occident contre le monde musulman, c'est une faiblesse mortelle de la gauche de ne pas s'unir avec les musulmans. Il est impératif que toutes les forces progressistes et anti-guerre s'unissent avec eux. Car les positions des musulmans aujourd'hui sont objectivement les mêmes que celles de tous les progressistes dans le monde : en finir avec les guerres et les injustices ". Il pense que le temps des discussions est passé. " Les actions parlent plus fort que les mots. Nous devons briser le siége de Gaza par tous les moyens. Nous l'avons brisé trois fois au cours des derniers onze mois ; nous devons continuer de le briser de plus en plus pour obtenir la fin définitive de ce siége ". Il révèle " que le prochain convoi vers Gaza se fera par la mer. " Nous n'avons d'autre choix. On prendra la mer en mai 2010. Il y aura des navires d'Afrique du Sud, du Venezuela, de Malaisie, de Turquie, etc. Il espère que ce convoi international puisse naviguer sous pavillon turc. Mais n'est ce-pas un rêve irréalisable ? En naviguant sous pavillon turc, ne craignez-vous pas d'être accusé de vouloir dresser un Etat contre un Etat ? Cela ne sera-t-il pas considéré par Israël comme un acte de guerre ? Pour Galloway, c'est " non, cela ne sera pas un acte de guerre parce que les eaux internationales sont les eaux internationales ; et après c'est la mer de Gaza. Il faut seulement avoir le courage de passer des eaux internationales aux eaux de Gaza. Il n'y aucune menace contre Israël. Le convoi peut être inspecté par des fonctionnaires des Nations Unies, pour vérifier qu'il n'y a pas d'armes. Déjà plusieurs bateaux sont passés ".n Il reconnaît que c'est beaucoup plus difficile maintenant que l'Egypte a " interdit l'entrée de son territoire aux convois ". Il croit être en mesure de créer les conditions qui permettront d'arriver à bon port. " Nous devons essayer coûte que coûte ; dans ce contexte de blocus, il n'y pas d'autre voie pour atteindre Gaza que d'y aller par la mer ". Il p à ce propos qu'au début des années 1960, quand Berlin Ouest était isolé, tous les pays européens ont organisé un pont aérien pour lui apporter de l'aide. " C'est d'un tel pont dont nous avons besoin. Nous ne pouvons le faire par air mais nous pouvons le faire par mer. Nous devons y aller en grand nombre ; nous devons voir à bord des personnalités de renom, et le soutien d'Etats importants, ou au moins d'un Etat important. Et la Turquie sera, je crois, la clé ". D'après Galloway, le prochain convoi par mer ne nécessitera pas d'engager la présence d'autant de personnes. " Dans ce cas, les seules personnes qui peuvent être un soutien, qui peuvent être vraiment efficaces, sont des personnalités connues, de gros donateurs, et des gens qui ont une expérience de marin. Nous n'avons pas besoin de beaucoup de passagers dans ces bateaux. C'est une tactique différente celles-ci. Dans un convoi par terre, tout le monde était le bienvenu. Dans le dernier, nous avions avec nous 520 personnes de 17 pays. Ici, nous n'aurons besoin que de 15 à 20 personnes par bateau ". La dernière caravane vers Gaza dirigée par le député britannique a rappelant-le, a subi rappelant d'innombrables problèmes en territoire égyptien. Les propos exprimés au mois décembre dernier par Galloway font état d'un " chaos ". Nous avons certes de quoi nous plaindre de nos flics, mais permettez-moi de vous dire que lorsque vous voyez des policiers en train de balancer des demi-briques sur un rassemblement de femmes et d'hommes venus apporter des médicaments à des civils soumis à un état de siège miliaire et totalement à bout, vous remerciez votre bonne étoile de ne pas vivre dans un pays comme celui-là (Egypte).