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L'Afrique doit apporter une réponse collective aux résultats de la conférence de Copenhague
Sommet de l'UA
Publié dans Le Maghreb le 03 - 02 - 2010

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé l'Afrique, qui a agi à l'unisson à la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, à apporter une réponse collective aux résultats de cette conférence. Il a indiqué, dans une intervention dans le cadre de la discussion du rapport sur les résultats de cette conférence, "A mon avis, il est très important que l'Afrique apporte une réponse collective à la sollicitation adressée individuellement à chacun de nos pays par le secrétaire général des Nations unies pour confirmer notre acceptation du document final publié à l'issue de la conférence de Copenhague". Il a également souligné qu'ayant parlé d'une seule voix à Copenhague, "il me paraît tout à fait recommandé pour l'Afrique de se prononcer aussi collectivement sur ce sujet, elle pourra ainsi continuer à jouer un rôle exemplaire dans cette négociation et cette tractation cruciale et renforcer non seulement sa crédibilité mais aussi son poids dans les décisions finales". Revenant sur cette conférence, le président M. Abdelaziz Bouteflika a estimé qu'elle a toutefois enregistré des avancées importantes et cruciales pour l'Afrique, bien que n'ayant pas répondu à toutes les attentes et espérances de notre continent. Cependant, il a relevé, que par delà ces aspects positifs de la réponse collective de la communauté internationale face à la menace que constitue le changement climatique, "nous sommes conscients que l'essentiel et le plus important reste encore à faire". Tout compte fait, dans la nouvelle phase de concertation que la communauté internationale s'apprête à ouvrir, l'Afrique aura non seulement à affronter encore de nombreux enjeux mais aussi à surmonter bien des difficultés, c'est pour cela que l'action collective africaine doit se poursuivre avec détermination. Il a de même suggéré de prendre une part active à toutes les étapes de discussions en vue de plaider pour des engagements contraignants et difficiles de la part des pays développés en matière de réduction d'émissions. Pour sa part, le chef de l'Etat affirme que l'Afrique devra de même être une partie prenante dans la recherche d'un traitement adéquat et approprié de ses besoins notamment en matière de transfert de technologies à des conditions favorables au service des impératifs d'adaptation au changement climatique et de promotion du développement durable.
Paix et Sécurité en Afrique
Le président de la République a prononcé, au sujet du dossier "paix et sécurité en Afrique", qui a constitué le thème dominant de la seconde journée des travaux de la 14ème session du sommet de l'Union africaine (UA) qu'abrite la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, une allocution axée principalement sur la situation prévalant dans les pays du continent où persistent l'insécurité et l'instabilité. Il a plaidé, dans ce contexte, pour la reconstruction et le développement post-conflit pour consolider la paix retrouvée dans certaines régions africaines, notamment en Côte d'Ivoire, en RD du Congo, en République Centrafricaine, au Burundi, aux Comores, au Sierra Leone et au Liberia. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a noté que plusieurs conflits s'acheminent vers des solutions positives, citant, à titre d'exemple, le conflit dans les Grands Lacs, la situation en Côte d'Ivoire et l'accord signé entre le Soudan et le Tchad. "La tendance générale après les débats sur cette question a été de mettre plus de moyens à la disposition des pays en conflit, mais aussi plus de soutien politique à leur égard", a-t-il souligné. Par ailleurs, le président Bouteflika a également traité de la question somalienne en mettant l'accent sur l'urgence à achever le déploiement des bataillons de la force de paix africaine (Amisom) et de mobiliser le reste des promesses de contributions de la conférence de Bruxelles, afin de renforcer les capacités des institutions somaliennes, de consolider la stratégie globale de sortie de crise et de restaurer l'Etat somalien dans sa plénitude. En effet, M Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité à l'Union africaine (UA), a affirmé que sans la prévention des conflits et leur règlement, sans la paix et la sécurité, l'Afrique ne peut pas espérer pouvoir réaliser l'intégration économique du continent. "Aujourd'hui, il y a une prise de conscience selon laquelle sans la paix et la sécurité et sans la prévention des conflits et leur règlement rapide, il serait pratiquement vain de penser que nous allons pouvoir aller de l'avant, de manière significative, vers l'intégration du continent", a-t-il déclaré en marge du 14e sommet de l'UA. D'autre part, le représentant des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest, M. Saïd Djinnit, a insisté sur la nécessité et l'importance de s'attaquer aux causes profondes de l'instabilité pour le règlement des conflits en Afrique afin de régler les problèmes liés à la paix et la sécurité dans ce continent. Car ces causes sont intimement liées au développement économique. Rappelant, dans ce sens, que l'Afrique de l'Ouest a été la première région du continent à être frappée par une série de conflits des plus graves, comme ce fut le cas en Côte d'Ivoire, au Sierra Leone, au Liberia et en Guinée Bissau, et actuellement en Guinée. M. Djinnit a aussi indiqué que "beaucoup de progrès ont été réalisés au niveau de la stabilité et de la gouvernance démocratique et que aujourd'hui malheureusement ces progrès se trouvent menacés par un certain nombre de facteurs comme la pauvreté, la drogue et le crime organisé". Sur ce, M. Djinnit appelle à déployer tous les efforts nécessaires pour consolider la paix dans cette sous-région, en estimant que toutes les actions concrètes sont consacrées pour l'aider au développement de l'Afrique. Il a attesté que ces actions s'inscrivent dans la direction de l'approche prônée par les Nations unies concernant la région de l'Afrique de l'Ouest. M. Djinnit a indiqué avoir soumis récemment un rapport au secrétaire général de l'ONU et au Conseil de sécurité sur la situation en Afrique de l'Ouest et les activités du Bureau de l'ONU qu'il dirige dans cette région, ajoutant avoir décelé auprès de l'organisation onusienne une "prise de conscience" pour cette région. Concernant la situation en Guinée, M. Djinnit a fait savoir qu'un processus a été engagé en début janvier dernier avec notamment la déclaration de Ouagadougou à travers laquelle le capitaine Dadis Camara s'engage à laisser la place, dans le cadre de la transition, au général Sékouba et à soutenir le processus de paix de manière à ce que les membres du CNDD (Comité National pour la Démocratie et le Développement) ne se présentent pas aux prochaines élections dans ce pays. Pour le représentant de l'ONU, cet engagement est conforme à la position notamment de la CEDEAO (Communauté Economique pour les Pays d'Afrique de l'Ouest), de l'UA et des Nations unies, il ouvre ainsi de réelles perspectives pour le retour de la stabilité en Guinée.
Nepad intégré dans les structures de l'UA
Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. a annoncé que le Nepad a été intégré complètement et définitivement dans les structures de l'Union africaine, conformément aux recommandations faites lors du sommet d'Alger en 2007 sur cette question. Il a fait savoir que la décision de créer une agence d'exécution du programme du Nepad a été également prise par le sommet de l'UA, et qui sera domiciliée en Afrique du Sud, en ajoutant que le Nepad était le programme de l'Afrique pour le futur, sur ce, il doit être non seulement préservé, mais aussi consolidé et renforcé. S'agissant du Soudan, M. Medelci a fait observer que la position de l'Algérie sur le conflit du Darfour a été exprimée conformément à la volonté africaine, celle qui consiste à défendre l'unité territoriale et populaire de ce pays, tout en espérant que cette unité sera réaffirmée à l'occasion du référendum qui aura lieu en 2011. "Nous avons également examiné un autre point extrêmement sensible, celui de la position de l'Afrique sur les questions relatives à la réforme du système des Nations unies et la décision qui sera prise à ce sujet à la clôture de ce sommet, sera de confirmer la demande de l'Afrique qui réclame deux sièges permanents au sein du Conseil de sécurité et deux autres sièges non permanents, en plus des trois déjà existants", a-t-il poursuivi, en précisant que cette demande était maintenue en tant que position solidaire de l'Afrique, alors que nous nous engageons dans un nouveau round de négociations à l'ONU.
A propos de la position africaine autour du sommet de Copenhague sur les changements climatiques, M. Medelci a indiqué que cette question était toujours en discussion, précisant que les pays africains considèrent que l'accord final de ce sommet est préliminaire et qu'ils doivent préparer un accord global à l'occasion de la conférence qui se tiendra à Mexico, à la fin 2010. "Le sentiment qui s'est dégagé est que les pays africains souhaitent maintenir cette cohésion et cette unité de pensée et d'action, mais qu'ils doivent également faire preuve d'une vigilance totale en ce qui concerne le respect des engagements par les pays développés", a-t-il relevé.


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