Face à une conjoncture nouvelle, l'Etat algérien a réussi jusqu'à présent à mettre en place des stratégies et des mécanismes efficaces à même de juguler les effets imprévus. La continuité est là, plus que jamais à s'élargir pour s'accumuler, au point d'atteindre l'efficience économique et sociale, tandis que les germes d'amélioration de la qualité de vie se mettent en place. La suite de ce développement mis en place est justifiée par une stratégie qui se fixe comme parcours la perpétuation des investissements et de structures génératrices de progrès, de mieux être, de justice et d'aisance économique surtout. L'amorce de cette étape va davantage se "cristalliser" sur les dépenses publiques et la mobilisation de moyens importants. A ce sujet, une ligne droite est à suivre par le gouvernement afin de viser des perspectives claires, des mesures énergiques, voire des corrections dans le programme. Si l'on tient compte des conditions présentes, tout parait réuni pour qu'il y ait plus de flux de développement pour "autoriser" une véritable justice sociale. Il va de soi, en effet, que chaque région du pays est appelée à être intégrée davantage à cette redistribution nationale des ressources. Les réflexions, actuellement, peuvent-elles annoncer les bons "intitulés" de ce large lexique économique et social. C'est dans ce contexte qu'il faut situer véritablement, cette volonté pour la "restauration" de l'équilibre, qui est le préalable à la reconstruction d'une Algérie affichant ses prétentions de pays émergent totalement aligné sur les objectifs positifs de la mondialisation. Est-ce dire à que tout va pour le mieux ? Loin s'en faut, même si, au plan économique, on prévoit avec précision plus de vecteurs de croissance. Il faut d'abord compenser progressivement les longues années de planification et de redressement dont a souffert l'économie nationale.