L'Algérie a attiré en 2004 des investissements directs étrangers (IDE) de 6 milliards (MDS) d'euros dont 4 MDS d'euros dans le secteur des hydrocarbures et 2 MDS d'euros hors hydrocarbures, a indiqué hier à Alger M. Djamel Zeriguine, chef de la division des IDE et des conventions à l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi). Ces IDE hors hydrocarbures, déclarés au niveau de l'Andi, représentent les secteurs des communications, le dessalement de l'eau de mer, l'agroalimentaire, la banque et les services financiers, la sidérurgie, les médicaments, le tourisme ainsi que la promotion immobilière et la réalisation des centres d'affaires, a souligné M. Zeriguine sur les ondes de la Radio nationale. La plupart des projets d'investissement enregistrés en 2004 constituent le prolongement de grands projets entamés depuis quelques années par des investisseurs étrangers, notamment arabes, selon le même responsable qui a ajouté que l'Egypte était le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie. “Sur les 2 milliards d'euros d'investissement déclarés à l'Andi, il y a des projets qui seront entamés prochainement et d'autres qui attendent la finalisation des procédures administratives”, a-t-il précisé en soutenant que “le foncier reste un problème majeur” pour les investisseurs. Près de 3 000 projets d'investissement hors hydrocarbures, nationaux et étrangers, d'un montant global de 328 milliards de dinars (quelque 4,5 milliards de dollars) ont été déclarés à l'Andi durant les neuf premiers mois de l'année précédente.